Crash : l'enquête continue à Roissy

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Par Euronews
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Après le crash de l’avion d’EgyptAir, les enquêteurs sont à pied d’oeuvre à l’aéroport parisien de Roissy.

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Après le crash de l’avion d’EgyptAir, les enquêteurs sont à pied d’oeuvre à l’aéroport parisien de Roissy.

Depuis jeudi, ils interrogent des dizaines de personnels au sol qui ont pu s’approcher de l’avion de la compagnie égyptienne qui s’est abîmé en mer. Passagers, membres d‘équipage, personnel d’entretien et de ravitaillement, bagagistes: l’objectif est d’identifier toutes les personnes qui ont eu accès à l’appareil, à l’aide notamment de la vidéosurveillance. Selon une source proche de l’enquête, “aucune faille ou personne suspecte” n’a pour l’instant été identifiée.

Dans l’aéroport, près de 400 cas de radicalisation inquiétante ont été dénombrés.

Concernant la liste des passagers, “il est beaucoup trop tôt pour dire s’il y a ou non un profil qui pose problème… ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de soupçons”, a déclaré à l’AFP une source proche de l’enquête.

Selon une source aéroportuaire, aucun fret n’a été embarqué à Roissy. Et les bagages en soute et en cabine ont été “inspectés et filtrés à 100%”. L’hypothèse de l’introduction d’un engin explosif à Roissy lui semble donc “fortement improbable”.

“Passagers et bagages de soute sont contrôlés par trois systèmes qui se succèdent”, explique à l’AFP Xavier Tytelman, expert en sécurité aérienne. “Après un premier contrôle par des scanners, 30% des bagages considérés comme suspects sont dirigés vers un deuxième système: des tomographes qui détectent les connections chimiques, révélateurs de présence ou pas d’explosifs. Dernière étape, une phase d’inspection humaine avec l‘éventuelle intervention d’une équipe de déminage: pour les bagages de soute, c’est 100% de réussite”, estime-t-il.

Quant aux bagages à main, les contrôle au scanner sont “fiables à 99,9%”. Selon le spécialiste, “on aura du mal à faire plus, si ce n’est en ayant recours au profilage”, également en pratique dans les aéroports parisiens depuis les attentats de Bruxelles, qui ont notamment frappé l’aéroport de Zaventem en mars.

L’avion disparu, n’est resté qu’une heure à Roissy, mercredi dernier. Il venait auparavant d’Erythrée et de Tunisie.

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