Grèce-Russie : quand la géopolitique contrarie le commerce

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Par Anne Glémarec
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La Russie était le premier partenaire commercial de la Grèce avant la crise Ukrainienne.

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Par sa visite, Vladimir Poutine rend la politesse à Alexis Tsipras, venu le saluer à deux reprises – en avril et en juin – l’an dernier à Moscou.
Depuis, les deux hommes ont paraphé 50 accords bilatéraux.

Grèce. Pour Athènes, le développement passera par la Russie https://t.co/UMweszkSlqpic.twitter.com/uAWWYF4gpr

— Courrier inter (@courrierinter) 27 mai 2016

Mais elle est loin l‘époque où la Russie était le premier partenaire commercial de la Grèce. Elle n’est plus que numéro 3.

Le volume de leurs échanges a fondu de 34% entre 2014 et 2015 à 2,3 milliards de dollars. Du fait des sanctions européennes imposées à Moscou pour son rôle dans le conflit ukrainien d’une part, et du fait de l’embargo russe imposé en représailles sur les produits frais européens – notamment sur les olives et la Feta grecques.

La chute des cours du brut a aussi joué sur les chiffres, puisque les hydrocarbures représentent 85% des exportations russes vers la Grèce.

Certes, Moscou a suspendu son projet de gazoduc Turkish Stream via la Grèce, mais les investissements directs russes dans le pays atteignaient tout de même 653 millions de dollars sur les neuf premiers mois de 2015.

La Grèce est enfin la troisième destination préférée des touristes russes, même si la dépréciation du rouble a fait chuter leur nombre de moitié en un an.

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