Brexit : pour le travailliste Bary Gardiner, les indécis choisiront la sécurité au moment de mettre le bulletin dans l'urne

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Par Sophie Desjardin
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À quelques jours du scrutin, le Brexit continue de diviser les Britanniques et le suspense reste entier.

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À quelques jours du scrutin, le Brexit continue de diviser les Britanniques et le suspense reste entier. Selon les sondages, l‘écart entre le “remain” et le “leave” est toujours très serré. Ce sont donc les indécis qui trancheront et c’est à eux que s’adressent les ultimes arguments. Voici ceux du ministre de l’opposition, de l‘énergie et du changement climatique, le travailliste Barry Gardiner.

Bary Gardiner:

“Je crois que le plus intéressant dans les sondages, c’est que l’on a entre 20 et 25% de gens qui n’ont pas encore tranché. Oui, pour ceux qui ont choisi un côté ou l’autre, c’est fini. Mais le facteur qui va être déterminant, ce sont ces “je ne sais pas”, ces indécis qui, le jour du vote, vont se rendre dans les bureaux de vote, sans savoir dans quelle boite ils vont mettre leur bulletin”

L’argument principal du camp “remain”, ceux qui veulent rester dans l’Union Européenne, est le suivant : le Royaume-Uni est plus fort au sein de l’Union : Plus de sécurité, l’avantage économique d’appartenir au plus vaste marché unique du monde, et celui, diplomatique, de profiter de l’influence de l’UE sur la scène internationale.

Barry Gardiner :

“Si vous voulez être sûrs que les entreprises ne violent pas votre fiscalité, que l’on parle d’entreprises comme Amazon ou Google, vous devez pouvoir faire ça, pas au niveau national, mais dire “si vous voulez faire du commerce avec l’Union Européenne, en tant qu’entité, vous devez respecter ces règles fiscales”. Donc nous avons beaucoup plus de pouvoir face aux compagnies internationales, qui voudraient arbitrer elles mêmes où elles font du commerce et où elles paient leurs impôts. Nous serons beaucoup moins forts si nous sommes une nation isolée et je crois qu’au moment de mettre le bulletin dans l’urne, les gens vont choisir la sécurité qu’offre l’Union”

Pour ceux qui prônent la sortie de l’Union Européenne, les Britanniques seront enfin maîtres de leur destin, enfin libres du carcan des règles européennes et plus propères.
Certains assurent même pouvoir par la suite,négocier un rapport privilégié avec l’Union

Barry Gardiner :

“Il y a des gens, des gens de principe, je peux être en désaccord avec eux, mais je sais qu’ils vont voter pour la sortie de l’UE. Ce n’est pas quelque chose à propos de laquelle on peut dire : “vous ne vouliez pas vraiment faire ça”. Nous devons respecter les électeurs. Les électeurs vont voter pour une décision unique, sur laquelle ils ne pourront pas revenir.
S’extirper de l’Union Européenne prendrait probablement cinq à dix ans d’un processus choatique. Les gens ne vont certainement pas apprécier ça. Et quiconque pense que l’on pourra simplement utiliser le reférendum comme levier de négociation est en plein délire”

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