Les gestes sont les mêmes qu’il y a 2300 ans: allumer le foyer en signe d’ouverture des Jeux néméens.
Les gestes sont les mêmes qu’il y a 2300 ans: allumer le foyer en signe d’ouverture des Jeux néméens.
Nous sommes dans le Peloponèse en Grèce. Ici, durant plus de 1000 ans se tenaient tous les deux ans de grands jeux sportifs. Comme durant les Jeux olympiques, les guerres entre cités étaient alors mises entre parenthèses. Depuis 1996, un archéologue a décidé de faire rejouer, à l’identique, la compétition. Son nom est Stephen Miller, il est américain. Enseignant à l’université de Berkeley en Californie, il a découvert le site en 1976 pour la première fois.
Pour lui, cette reconstitution a une portée scientifique : en créant les mêmes conditions que celles éprouvées par les athlètes antiques, les jeux Néméens se transforment en laboratoire à ciel ouvert.
Le stade est le même que celui utilisé par les coureurs antiques.
Les épreuves aussi n’ont pas changé. Un sprint de 90 mètres ainsi qu’une course de sept kilomètres et demi dans les environs du site.
A quelques semaines des jeux de Rio, le professeur Miller aime rappeler que ceux de Nemée sont ouverts à tous.