Ce que l'on sait dans l'enquête sur l'assassinat du policier et de sa compagne

Ce que l'on sait dans l'enquête sur l'assassinat du policier et de sa compagne
Tous droits réservés 
Par Euronews avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Quelques heures après l’assassinat d’un policier et de sa compagne, l’enquête progresse doucement.

PUBLICITÉ

Quelques heures après l’assassinat d’un policier et de sa compagne, l’enquête progresse doucement. Trois hommes ont été arrêtés et placés en garde à vue. Agés de 27, 29 et 44 ans, ce sont des relations de Larossi Abballa.

Dans une vidéo qu’il a publiée sur Facebook au moment des meurtres, Larossi Abballa appelle à l’assassinat de rappeurs, élus de la nation… cinq journalistes sont aussi cités ainsi qu’un islamologue. Les noms ne sont pas encore connus. La vidéo de 12 minutes a été publiée par Amaq, une agence proche de l’Etat islamique et depuis retirée des réseaux sociaux.

On en sait aussi désormais davantage sur les deux victimes.
Jean-Baptiste Salvaing avait 42 ans, il était commandant de police aux Mureaux. Sa compagne, retrouvée dans leur pavillon par le Raid est Jessica Schneider, 36 ans. Elle était secrétaire dans le même commissariat.
Ensemble, ils avaient un enfant de trois ans, retrouvé saint et sauf.

Le lien entre ses victimes et le tueur n’est pas établi. Rien ne permet pour l’instant de dire qu’ils se connaissaient, même si le commandant travaillait où Abballa avait vécu auparavant. Il pourrait aussi bien s’agir d’un policier choisi au hasard .

Larossi Aballa était déjà connu de la police. En 2013, il est condamné à 3 ans de prison dont 6 mois avec sursis pour participation à une filière djihadiste. Il était depuis fiché S. Son passage à l’acte relance donc la polémique sur les procédés à mettre en place pour éviter ce genre d’attaques. Pour la droite, et notamment Eric Ciotti, député LR, il faut créer des “centres de rétention” pour les individus jugés dangereux.
Le gouvernement a fermé la porte à de telles mesures d’exception . “On est dans un Etat de droit, on ne peut pas procéder sans preuve à l’incarcération d’un individu qui n’a commis aucun crime”, a insisté Bernard Cazeneuve mardi soir sur France 2.

Malgré la minute de silence respectée par les députés, l’union républicaine, entre l’ opposition et le gouvernement, n’aura, cette fois-ci, pas duré plus de 24 heures.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Meurtre de policiers : le tueur a agi au nom de l'EI et avait une liste de "cibles"

Meurtre d'un couple de policiers : ''un acte incontestablement terroriste''

La police arrête un gourou du yoga accusé d'exploitation sexuelle