À moins de 24 heures du referendum sur le Brexit, les responsables européens évoquent les enjeux du vote pour désamorcer tout éventuel danger de contagion : dans le cas où la Grande-Bretagne décidait
À moins de 24 heures du referendum sur le Brexit, les responsables européens évoquent les enjeux du vote pour désamorcer tout éventuel danger de contagion : dans le cas où la Grande-Bretagne décidait de quitter l’Union, ce serait définitif dit ainsi le président la Commission Européenne Jean-Claude Juncker.
“Il n’y aura aucune nouvelle négociation d’aucune sorte” a-t-il déclaré. “Nous avons conclu un accord avec le Premier ministre, il a obtenu le maximum qu’il pouvait obtenir et de ce que nous pouvions accorder, dont il n’y aura pas de nouvelles négociations. Dehors, c’est dehors.
Le président français parle lui les “conclusions” qu’il faudrait tirer : hors de l’Europe, Londres devrait ainsi payer des droits de douane pour accéder au marché commun.
“La position de la France au lendemain de ce scrutin, si c‘était la sortie de l’Union qui a été choisie, serait d’en tirer toutes les conclusions et donc de considérer ce vote comme le départ du Royaume-Uni de l’Union Européenne et ce serait irreversible” a déclaré François Hollande.
Aux portes de l’Europe, la Turquie sait pouvoir compter sur le soutien de Londres sur la question de son adhésion et le ministre des Affaires étrangères turc, Mevlut Cavusoglu, dit aujourd’hui souhaiter “à tout prix” que le Royaume-Uni reste au sein de l’Union.