Le premier tir fut, certes, encourageant.
Le premier tir fut, certes, encourageant. Mais le second missile Musudan lancé deux heures plus tard par Pyongyang a volé sur plus de 400 kilomètres au dessus de la mer du Japon.
La Corée du Nord renforce sa capacité de frappe, et si les progrès se poursuivent, les engins pourraient menacer la Corée du Sud, le Japon, les bases américaines de l‘île de Guam, dans le Pacifique, mais aussi, transporter une charge nucléaire.
La Corée du Sud a convoqué dans l’urgence un Conseil de sécurité nationale. Quant au Japon, il a condamné ce lancement, qui, “comme les précédents, est une violation flagrante de la résolution des Nations Unies” a réagi le Premier ministre Sinzo Abe.
“Nous ne pouvons absolument pas le tolérer”, a-t-il ajouté.
Les résolutions de l’ONU interdisent à Pyongyang l’usage de toute technologie balistique, aussi Washington a-t-il mis en garde, peu avant les opérations de ce mardi soir.
“Il s’agirait d’une autre provocation donc nous conseillerions vivement à la Corée du Nord de ne pas faire ce genre de chose. Nous continuons à travailler en étroite coordination avec nos alliés dans la région et nous suivons les événements de près”, a déclaré le porte-parole du Pentagone Peter Cook.
Début mai, lors d’une réunion Congrès du parti unique, Kim Jong-un avait proposé au Sud de rétablir certains échanges, une “offre” rejetée par Séoul.Le Congrès s’engageait aussi à poursuivre les programmes d’armement nucléaire en Corée du Nord.
Avec AFP