PUBLICITÉL’agence nationale de santé publique a récemment révélé que les particules fines étaient responsables de 48 000 décès chaque année en France. En suspension dans l’air, ces particules s’avèrent irritantes pour les poumons et fortement cancérigènes.
D’après cette étude sortie le 21 juin, les habitants des grandes villes sont les plus exposés à ce type de pollution. Ceci s’explique par le trafic routier important dans les métropoles. En effet, les gaz d’échappement libèrent une grande quantité de particules fines dans l’air, lesquelles sont produites par la combustion des carburants gazoles.
Mesurées en microgramme (μg) par mètre cube (m3), ces particules peuvent être particulièrement nocives pour l’être humain si leur concentration dans l’air excède 120 μg / m3. Dans quinze capitales européennes, cette concentration excessive est atteinte plus de cinq jours par an. Le record revient à Athènes qui enregistre plus de 50 jours à ce taux de pollution.
Toutefois, le transport routier n’est pas le seul responsable de la pollution aux particules fines. Le secteur de l’industrie génère près de 31% des émissions. Quant aux secteurs tertiaire et résidentiel, ils en produisent environ 30%. Les systèmes de chauffage et de climatisation sont notamment mis en cause.
Inhalées, les particules fines peuvent provoquer des inflammations au niveau des bronches et des poumons. Elles peuvent également recéler des métaux toxiques qui, une fois passés dans le sang, risquent d’engendrer des cancers du système respiratoire, des intestins ou des tissus nerveux.
En France, ces particules sont responsables de 9% de la mortalité. Selon l’agence nationale de santé publique, les trentenaires gagneraient environ neuf mois d’espérance de vie si certaines communes françaises parvenaient à atteindre seulement 5% des émissions de particules fines des villes les moins polluées.