George Osborne tente de rassurer les marchés après le Brexit

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Par Julien Pavy
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La victoire du Brexit continuait de peser ce lundi sur les marchés financiers.

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La victoire du Brexit continuait de peser ce lundi sur les marchés financiers. La livre sterling cédait encore plus de 3 % face au dollar, après avoir déjà reculé de plus de 10 % vendredi, atteignant son plus bas niveau depuis 31 ans. La monnaie britannique est également au plus bas depuis mars 2014 face à l’euro à 83,41 pence.

S’exprimant pour la première fois depuis le référendum, le ministre britannique des Finances, George Osborne, a assuré que l‘économie était prête à affronter les turbulences :

“Le ministère des Finances, la Banque d’Angleterre et l’Autorité de bonne conduite financière ont passé les derniers mois à mettre en place des plans robustes pour faire face aux conséquences financières immédiates d’un tel résultat. Avec l’Autorité de régulation prudentielle, nous avons travaillé systématiquement avec chaque grande institution financière au cours des dernières semaines pour nous assurer qu’elles étaient prêtes à affronter les conséquences d’un Brexit.”

À la Bourse de Londres, l’indice FTSE 100 poursuit son repli, après avoir cédé près de 3% au lendemain du référendum, limitant ainsi la casse par rapport aux autres places européennes, toujours dans le rouge également ce lundi.

Mike Ingram, analyste chez Market Strategist refute toutefois tout catastrophisme :

“Il y a eu une certaine contagion sur les marchés internationaux, mais je ne crois pas que quiconque puisse dire que nous ayons à faire à un échec systémique du marché financier mondial. Les autorités ont fait du bon travail pour améliorer et augmenter la résilience du système financier. Comme l’a fait remarquer George Osborne ce matin, les banques au Royaume-Uni ont l‘équivalent de dix fois le capital dont elles disposaient en 2007 et 2008.’‘

Les banques qui sont parmi les plus impactées par les incertitudes entourant le Brexit, les titres Barclays (-18%) ou Royal Bank of Scotland (-22%) étaient en net repli ce lundi, tout comme les valeurs liées au tourisme, à l’image du titre Easyjet qui abandonnait plus de 20 %.

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