Brexit: l'Europe a-t-elle un plan ?

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Par Sophie Desjardin
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Le fait que le vote sur le “Brexit” résonne à travers l’Union européenne… Est-ce le début de la fin de l’Union ?

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Le fait que le vote sur le “Brexit” résonne à travers l’Union européenne… Est-ce le début de la fin de l’Union ?

Cette question d’une journaliste a visiblement irrité le président de la Commission européenne. Non, l’Europe n’est pas morte. L’Europe va survivre à cette crise, mais aucun développement n’est pour l’heure avancé sur cette question et les modalités de la survie.

On attendait beaucoup de réponses de la première séance de l’après Brexit du parlement, on a eu finalement une drôle d’accolade, quelques piques et des généralités.

“Il faut tout changer oui, mais il ne faut pas changer l’essentiel et l’essentiel, c’est que l’Europe reste un projet de paix et un projet d’avenir, c’est ce à quoi je m’engage devant cette assemblée”, a estimé Jean-Claude Juncker.

Mais quid de ce qu’il faut changer ? Quid du plan B des institutions ? Il est certain que personne a Bruxelles n’avait voulu envisager ce scénario, d’où cette sensation de flottement, de l’aveu même du président du Parlement

“On pourrait sentir de l’insécurité sur la façon dont nous devrions agir dans les semaines et les mois à venir. Et il y a aussi le sentiment que nous aurions besoin d’une discussion de fond sur l’avenir de l’Union européenne maintenant avec ses 27 États membres.”

L’avenir de l’Europe à 27. L’avenir de l’Europe tout simplement. Faudra-t-il un nouveau traité ? ‘Le choc remettra-t-il en cause la gouvernance, le fonctionnement des institutions ? Quel sera le nouveau moteur de cette Europe que de plus en plus de citoyens européens semblent rejeter ? Autant de questions pour l’heure sans réponses.

“C’est un moment historique, mais certainement pas le moment pour des réactions hystériques. Je tiens à rassurer tout le monde que nous sommes aussi préparés pour ce scénario négatif. Comme vous le savez l’UE n’est pas seulement un projet pour le beau temps”, a dit Donald Tusk, le président du Conseil européen.

En théorie, rien n’empêche les leaders européens de dévoiler leur orientation à venir avant que le Royaume-Uni ait procédé au déclenchement de la procédure de divorce. Il semble plutôt qu’ils tentent de gagner du temps, le temps d’encaisser le coup, de rebondir et d‘établir une stratégie politique post-brexit.

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