Travaillistes et Tories se déchirent après le Brexit

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Par Pierre Le Duff avec REUTERS, APTN, AFP
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Qui pour succéder à David Cameron au 10 Downing street à la rentrée ?

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Qui pour succéder à David Cameron au 10 Downing street à la rentrée ? Les candidats ont jusqu‘à aujourd’hui midi pour se manifester. Le nom du nouveau chef du gouvernement sera annoncé le 9 septembre.

L’une des deux grands favoris est la ministre de l’Intérieur Theresa May, qui fait figure de candidate de consensus. Eurosceptique notoire, elle a fait campagne contre le Brexit par discipline gouvernementale. Elle pourrait ainsi rassembler pro et anti-européens au sein de son parti.

L’autre, c’est le sémillant Boris Johnson, ancien maire de Londres, et leader du camp du Brexit. Il a gagné son pari en remportant le référendum, et il espère bien se servir de ce succès comme tremplin.

Et puis, il y a Stephen Crabb, actuel ministre du travail, le seul à avoir pour l’instant officiellement déclaré sa candidature. Il dénote par ses origines sociales modestes.

Jeremy Corbyn, le leader du Labour, contesté au sein de son parti, a été appelé à démissionner par un certain David Cameron.

“Peut-être que c’est dans l’intérêt de mon parti qu’il reste en place, mais ce n’est pas dans l’intérêt national et je dirais ‘Pour l’amour du ciel, mon vieux, partez !’”, a lancé David Cameron à la Chambre des Communes.

Jeremy Corbyn, lui aussi eurosceptique, est accusé dans son camp d’avoir mené une campagne trop molle contre le Brexit. Elu il y a neuf mois à la tête du Labour par les militants, il est depuis longtemps contesté par les élites du parti.

Plus de la moitié de son cabinet fantôme a démissionné. Une motion de défiance a été votée contre lui, mais, soutenu par les militants et les syndicats, il résiste et ne démissionne pas.

Angela Eagle, qui a quitté son équipe, s’est déclarée candidate à la présidence du parti travailliste. Si elle a suffisamment de soutiens, elle peut provoquer un nouveau scrutin.

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