Sommet de l'OTAN à Varsovie : comme un air de guerre froide

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Par Julien Pavy
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L'OTAN veut rassurer les pays de l'Europe de l'Est, dont la Pologne, inquiets des intentions russes, après l'annexion de la Crimée.

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Un hommage aux soldats de l’OTAN, morts en mission a ouvert le sommet de l’Alliance Atlantique à Varsovie.
Les représentants des 28 États membres sont réunis pendant deux jours pour un sommet qui intervient sur fond de Brexit ou encore de tensions avec la Russie.

L’OTAN veut rassurer les pays de l’Europe de l’Est, dont la Pologne, inquiets des intentions russes, après l’annexion de la Crimée.

“La stabilité de la région euro-atlantique dépend de la sécurité à nos frontières. Nous devons renforcer la coopération avec tous nos partenaires, à la fois à l’est et au sud. Nous ne sommes pas entourés par des ennemis, nous sommes entourés par des défis’‘, a déclaré en préambule le président polonais Andrzej Duda.

Présent également à Varsovie, le président ukrainien Petro Porochenko, dont le pays reste au coeur d’un conflit qui exacerbe les tensions entre la Russie et les Occidentaux.

Pour dissuader Moscou d’avancer davantage ses pions vers son ancienne zone d’influence, l’OTAN doit confirmer à Varsovie le déploiement de quatre bataillons multinationaux, soit environ 4.000 soldats dans les pays baltes et en Pologne. Barack Obama a déjà confirmé l’envoi de 1.000 soldats américains.
L’Alliance atlantique doit également déclarer opérationnelle la mise en place d’un bouclier antimissile en Europe continentale.

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