Pokemon Go : les premières polémiques

Pokemon Go : les premières polémiques
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Par Maxime Biosse Duplan
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Angry Birds, Candy Crush, Pokemon Go : l'application de Nintendo est entrée, en une semaine, dans le club très envié des jeux-phénomènes. Mais la popularité géante du jeu ne va pas sans poser q

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Une semaine après sa sortie, le jeu pour smartphones Pokemon Go a déjà envahi le monde. Attirant toutes sortes de publics, des enfants aux parents geeks en passant par les nostalgiques des “vrais” Pokemon des années 90, l’application consiste notamment à traquer et attraper des petits personnages un peu partout autour de soi, dans le “monde réel”, grâce à la réalité augmentée et au système de cartes géolocalisées porté par Google Maps.

L’explosion Pokemon

Une semaine après sa sortie, Pokemon Go a déjà été téléchargé sept millions de fois et sa croissance est exponentielle. L’action Nintendo a bondi de 45%…

Aux Etats-Unis, en Australie et en Nouvelle -Zélande, les images sont nombreuses qui montrent les joueurs, rivés sur leur portable, errant dans les parcs, la rue, les magasins, à la recherche des précieux Pokemon.

Ok c’est drôle mais là ça commence à faire flipper. #PokemonGopic.twitter.com/B7yL9ZofzO

— Alex Foo (@alex_foo) 13 juillet 2016

Mais certains lieux, justement, semblent moins appropriés. Après l’affaire cocasse de la salle d’accouchement, où un futur papa s’est retrouvé nez à nez avec un Pidgey alors que sa femme était en plein travail, le Memorial d’Arlington, en Virginie, la frontière nord-coréenne, ou le musée de l’Holocauste de Washington se sont retrouvés théâtres de chasse aux Pokemon…

Jouer partout – ou presque

Andrew Hollinger, directeur du musée de l’Holocauste à Washington, a déclaré au Washington Post “Jouer à ce jeu n’est pas approprié dans le musée, qui est un mémorial pour les victimes du nazisme”. Le musée a entrepris des démarches pour être retiré du domaine d’application du jeu.

Holocaust Museum to visitors: Please stop catching Pokemon here https://t.co/rsONgXWq6M

— Washington Post (@washingtonpost) 12 juillet 2016

En Corée du Sud, où la géolocalisation des terminaux mobiles est limitée pour des raisons de sécurité militaire, certains petits malins ont découvert que la ville de Sokcho, à 25 km de la Corée du Nord, échappaient à ces restrictions, entraînant un afflux de joueurs vers cette zone isolée. Les autorités espèrent juste que certains ne tenteront pas de franchir la frontière pour attraper des Pokemon…

Everyone In Korea Wants To Play Pokemon Go In Sokcho (Including Chanyeol) https://t.co/b0Vo5ppysVpic.twitter.com/Ewnst6XOXD

— Soompi (@soompi) 13 juillet 2016

A Arlington, en Virginie, au Mémorial national américain, la direction du cimetière militaire a du demander aux visiteurs de laisser leur smartphone dans leurs poches.

Et puis, sans compter les problèmes évidents de sécurité (marcher sur le quai du métro ou dans un parking le nez rivé à son téléphone est toujours un peu dangereux), de plus en plus d’incidents, souvent liés à des atteintes à la propriété prive, sont signalés.

Tu sais qu'un jeu devient un vrai phénomène de société quand… #PokemonGOpic.twitter.com/OU1IzCY1eX

— Nicolas Maubois (@NicolasMaubois) 13 juillet 2016

En France, où le jeu n’est pas encore disponible (mais on peut quand-même y jouer), une chasse géante au Pokemon devait être organisée à partir du jardin du Luxembourg, à Paris, ce 14 juillet. Suite à l’insistance du ministère de l’Intérieur, les organisateurs, dépassés par l’inscription de plus de 10 000 personnes, ont annulé l‘évènement.

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