Theresa May à l'aube de sa nomination de Première ministre britannique

Theresa May à l'aube de sa nomination de Première ministre britannique
Tous droits réservés 
Par Cecile Mathy avec AGENCES
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Theresa May entrera aujourd'hui au 10 Downing Street pour succéder à David Cameron avec pour mission d'unir un parti conservateur en pièces et de poser le cadre du Brexit.

PUBLICITÉ

C’est une journée cruciale qui s’annonce pour Theresa May au Royaume-Uni.

La ministre de l’Intérieur va succéder ce mercredi à David Cameron, démissionnaire suite au vote en faveur du Brexit.

Unir le parti conservateur

Avant d’engager les négociations sur la sortie de son pays de l’Union européenne, la future Première ministre devra d’abord former un gouvernement.

Une tâche ardue au vu des divisions de son camp. La campagne du Brexit a fortement accentué les dissensions au sein du parti conservateur.

Guardian front page, Wednesday 13 July 2016: May’s drive for more women in her cabinet pic.twitter.com/IFBPFyMARL

— The Guardian (@guardian) 12 juillet 2016

“Elle a conscience de la nécessité d’unir le partir et je pense qu’elle va mettre sur pied une équipe capable de faire ce qu’il y a de mieux pour le pays”, estime Chris Grayling, leader de la Chambre des Communes.
“Ce n’est pas un défi facile mais ce sera son rôle dans les prochaines 48 heures. Evidemment, vous ne pouvez pas remanier un gouvernement tant que vous n‘êtes pas officiellement Premier ministre”, indique-t-il.

Un ministre dédié au Brexit

Car Theresa May devra attendre que David Cameron présente sa démission à la reine Elisabeth II à l’issue des questions hebdomadaires au Parlement.

#TheresaMay will be the Queen's 13th PM https://t.co/slRV5PEoX7pic.twitter.com/LcaiGjbN9k

— The Times of London (@thetimes) 12 juillet 2016

L’une des priorités de la nouvelle numéro un du gouvernement britannique sera de nommer un ministre chargé spécifiquement des négociations de départ avec l’Union européenne.

Déterminée à aller jusqu’au bout du processus, Theresa May a, cependant, laissé entendre qu’elle ne comptait pas activer l'article 50 du Traité de Lisbonne avant la fin de l’année (article spécifiant la possibilité d’un retrait volontaire d’un Etat membre de l’UE).

La pression d'Angela Merkel

Angela Merkel ne laisse pas de répit à Theresa May. Elle a remis la pression sur la future Première ministre britannique, estimant que sa tâche en tant que nouveau chef du gouvernement était “de clarifier le type de relation que la Grande-Bretagne souhaitait entretenir avec l’Union européenne”.

“L’Allemagne, à elle seule, exporte 800 000 voitures par an au Royaume-Uni et chaque état membre a des problématiques similaires. Nous allons donc diriger les négociations ensemble pour que les conséquences du Brexit soient minimales pour tous”, a indiqué la Chancelière allemande.

Royaume-Uni: petite chronologie pour tout comprendre à la situation depuis le #Brexit par AFPgraphics</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/AFP?src=hash">#AFP</a> <a href="https://t.co/E4NJF9rZGh">pic.twitter.com/E4NJF9rZGh</a></p>&mdash; Agence France-Presse (afpfr) 12 juillet 2016

Les marchés financiers sont eux aussi dans l’expectative. Londres a donc, avant tout, un intérêt économique à poser rapidement le cadre de sa sortie de l’Union européenne.

Pour connaître un peu mieux le parcours de Theresa May :
Lisez Theresa May, dure comme fer

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Theresa May "ne se précipitera pas" pour négocier la sortie du Royaume-Uni de l'UE

Theresa May dure comme fer

Les premiers vols d'expulsion vers le Rwanda quitteront le Royaume-Uni dans quelques mois