L'accord sur le nucléaire profite peu à l'économie iranienne

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Par Euronews
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Un an après la signature de l’accord sur le programme nucléaire iranien, la levée des sanctions n’est pas réellement perceptible à Téhéran même si, côté américain, le chef de la diplomatie se félicite

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Un an après la signature de l’accord sur le programme nucléaire iranien, la levée des sanctions n’est pas réellement perceptible à Téhéran même si, côté américain, le chef de la diplomatie se félicite d’un accord qui, comme il l’explique, renforce la sécurité.

“Fondamentalement, je pense que le monde peut être fier du résultat de cette longue et compliquée négociation multipartite qui fait que cette région est moins volatile et le monde plus sûre en termes de prolifération nucléaire” dit ainsi John Kerry.

L’accord a été trouvé à Viennes aux premières heures du 14 juillet 2015.

Après douze années de négociations, l’Iran s’engage à freiner son programme nucléaire et, en échange, l’ONU, les Etats-Unis et l’Europe acceptent de lever progressivement les sanctions liées au nucléaire qui pèsent sur l‘économie iranienne.

Le président iranien Hassan Rouhani espère alors que l’accord puisse relancer l‘économie de son pays, mais les incertitudes juridiques ne sont pas pour autant toutes levées, et le retour en Iran des investisseurs se font toujours attendre.

Si les sanctions liées au nucléaire sont abandonnées, Washington maintient l’embargo décrété en 1995 contre l’Iran accusé de soutenir le terrorisme.

En conséquence, les tractations en vue de commandes d’avions se heurtent à des difficultés de financement et ainsi, l’Iran n’a pas obtenu les crédits pour payer les 118 Airbus commandés.

De leur côté des Banques comme BNP Paribas, HSBC et la Deutsche Bank sont échaudées après avoir payé des milliards de dollars d’amendes en liens à des opérations interdites en Iran.

L’opposition des Républicains américains à la levée des sanctions est un autre élément qui renforce les doutes des éventuels investisseurs.

À Téhéran, un an après la signature de l’accord, le président se dit prêt à changer d’avis si les engagements ne sont pas respectés.

“En aucun cas ni aucune circonstances ne doivent ils renoncer à remplir leurs engagements” explique Hassan Rouhani en parlant des pays signataires de l’accord. “Nous sommes tout à fait en mesure de rétablir en peu de temps notre programme nucléaire au niveau requis.”

La cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, estime pour sa part que la levée des sanctions liées au nucléaire doit “profite® au peuple iranien”, mais précise que Téhéran doit aussi “lever les obstacles liés à sa politique économique et fiscale, son environnement des affaires et l‘État de droit.

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