Quel vice-président pour Donald Trump?

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Donald Trump jusqu’au bout du suspens.

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Donald Trump jusqu’au bout du suspens. C’est vendredi qu’il dévoilera le nom de son co-listier et prétendant au poste de vice-président. Deux noms reviennent avec insistance mais selon certains médias américains Mike Pence serait l‘élu.

Trump to Pick Indiana Gov. Mike Pence as VP, Says Source https://t.co/8UL3UB2luKpic.twitter.com/H3hLjBOMqw

— Roll Call (@rollcall) 14 juillet 2016

Le gouverneur de l’Indiana, 57 ans, avocat de formation, courtois et posé, connaît les arcanes de Washington pour avoir été membre de la Chambre des représentants et numéro 3 du parti républicain. Le speaker républicain de la Chambre Paul Ryan le considère comme un ami. Ses connections pourraient aider à récolter plus de fonds pour la campagne de Trump. C’est aussi un conservateur, défenseur des valeurs familiales, très croyant, accusé d‘être anti-LGBT, anti-réfugiés. Il aiderait Trump auprès des conservateurs traditionnels et probablement aussi dans la “Rust Belt”, la région industrielle du nord-est en déclin, dont fait partie l’Indiana.

L’autre candidat est Newt Gingrich, l’ancien speaker de la Chambre des représentants et ancien pourfendeur de Bill Clinton. Très expérimenté, il n’a jamais quitté le monde de la politique. Candidat malheureux à l’investiture républicaine en 2012, il conseille officieusement le milliardaire depuis des mois.

“Not only would he defend Trump ably, he would put whatever Trump says in the most impressive light possible.” https://t.co/ydYVBiqZLO

— POLITICO Magazine (@POLITICOMag) 14 juillet 2016

Le choix du co-listier est important: il peut compenser certaines faiblesses du candidat à la présidentielle.
Donald Trump, qui n’a jamais occupé de fonction élective, reconnaît qu’il lui faut quelqu’un qui connaisse le monde de la politique.

Le milliardaire annoncera son choix juste à temps pour la convention républicaine qui demarre lundi à Cleveland.
Malgré les nombreux boycotts de personnalités républicaines, et le risque de rébellion d’une partie des 2.472 délégués, Donald Trump et le parti républicain tenteront de projeter l’image d’une famille rassemblée lors des quatre jours de convention. Chaque soir de lundi à jeudi, dans la grande salle sportive de Cleveland, des orateurs se succéderont sur scène pour chanter les louanges du porte-flambeau républicain et attaquer l’adversaire démocrate.

avec AFP et reuters

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