Turquie : Gülen dément à nouveau toute implication dans la tentative de pustch

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Par Euronews
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Après le coup d’Etat raté qui a provoqué la mort de 265 personnes en Turquie, dont 104 insurgés, Ankara presse Washington de lui livrer Fethullah Gülen.

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Après le coup d’Etat raté qui a provoqué la mort de 265 personnes en Turquie, dont 104 insurgés, Ankara presse Washington de lui livrer Fethullah Gülen. Ce prédicateur musulman de 75 ans vit dans les Poconos, en Pennsylvanie. Autrefois allié du président Erdogan, il est devenu son ennemi juré depuis le scandale de corruption qui a ébranlé le gouvernement en décembre 2013. L’homme fort de Turquie l’accuse régulièrement de vouloir déstabiliser le pouvoir. Peu après son arrivée à Istanbul, dans la nuit agitée de vendredi à samedi, Recep Tayyip Erogan a pointé la responsabilité de Gülen, et de ses puissants réseaux, dans la tentative de coup d’Etat militaire.
Ce dernier continue de démentir toute implication :

“Des amis me disent qu’Erdogan nous impute la responsabilité de cet événement et qu’il a parlé de nous de façon amère pendant deux jours.
Ayant moi-même souffert des coups d’Etat en Turquie, j’ai conseillé au peuple turc de ne pas considérer favorablement toute tentative de putsch.
Je crois qu’on ne peut atteindre la démocratie, que le gouvernement républicain en peut être protégé, et que l’intégration de la Turquie dans le monde ne peut être se réaliser avec des coups d’Etat.
Il y a la possibilité, d’un scénario qui aurait été préparé par le gouvernement Erdogan. Pour l’instant c’est encore flou, donc je laisse la porte ouverte à cette hypothèse.”

Une poignée de protestataires turcs se sont rassemblés devant la résidence américaine de Fetullah Gülen. “Donnez-nous le terroriste”, a lâché une femme, brandissant un drapeau turc .

Le Premier ministre turc Binali Yidrim a déclaré de son côté que soutenir Fetullah Gülen reviendrait à déclarer la guerre à la Turquie.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a invité le gouvernement turc à fournir des preuves contre Fetullah Gülen avant d’envisager une éventuelle extradition.

Avec AFP

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