Après les magistrats, l’armée…les purges conitnuent, s’intensifient même en Turquie.
Après les magistrats, l’armée…les purges conitnuent, s’intensifient même en Turquie. Ce sont désormais les secteurs de l’enseignement et des médias qui sont touchés. La chasse aux sympathisants de Fethullah Gulen bat son plein.
D’après Reuters, 21 000 professeurs travaillant dans le privé vont voir leurs autorisations de travail annulées. Cela se rajoute aux plus de 1500 doyens d’universités à qui le Conseil de l’enseignement supérieur (YÖK) a demandé de démissionner et au 15 000 fonctionnaires du ministère de l’Education suspendus.
LATEST Turkey's education ministry revokes the licences of 21,000 teachers working in private institutions, suspends 15,000 personnel.
— CNN Türk ENG (@CNNTURK_ENG) 19 juillet 2016
Les médias aussi sont accusés d’avoir comploté. Les radios et télévisions jugées proches de Fethullah Gülen se sont vues retirer leur licence d’emettre.
Depuis la tentative de putsch samedi, le Président Erdogan affirme que ce sont les forces favorables à Gülen, ancien allier de l’AKP devenu ennemi juré, qui en sont à l’origine.
La purge en chiffres
21000 licences de professeurs annulées
15000 suspensions au ministère de l’Education
8000 agents de la police détenus ou suspendus
6000 soldat emprisonnés
1500 membres du ministère des Finances renvoyés
2745 juges renvoyés
1577 doyens appelés à démissionner