Brexit: en visite à Berlin, Theresa May cherche à gagner du temps

Brexit: en visite à Berlin, Theresa May cherche à gagner du temps
Par Maxime Bayce avec AFP
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Deux femmes à la tête de deux des principales économies de la planète.

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Deux femmes à la tête de deux des principales économies de la planète.
Theresa May est en visite en Allemagne, elle rencontre la chancelière Angela Merkel. Son objectif: poser les jallons d’une négociation sur la sortie de l’Union qui s’annonce très compliquée.
Malgré tout, le ton de la recontre était très diplomatique. Lors de la conférence, Mme Merkel et Mme May ont multipplié les clins d’oeil, les petites phrases rassurantes.“Je voudrais souligner encore une fois qu’indépendamment de la décision des Britanniques de quitter l’Union, il y a des liens, un partenariat solide entre nos deux pays, une amitié germano britannique.”, a souligné la Chancelière.

Theresa May arrives in Berlin for Brexit talks with Merkel – live https://t.co/jENEEUn8AA

— The Guardian (@guardian) 20 juillet 2016

Pourtant, pour les 27 pas question de poser un cadre aux discussions sans demande formelle de sortie du Royaume-Uni, à savoir l’activation du fameux article 50 du traité sur l’Union Européenne. Theresa May était donc davantage venue gagner du temps avant de devoir officialiser la sortie. “Cela n’arrivera pas avant la fin de cette année”, a-t-elle déclaré. Un temps qu’Angela Merkel a semblé vouloir lui accorder: _“il est dans l’intérêt de tous que la Grande-Bretagne demande cette sortie quand elle aura une position de négociation bien définie”.

Partenaires commerciaux incontournables, les deux pays et leurs leaders se sont retrouvés sur l’orientation économique libérale qu’ils veulent donner dans tous les cas à leur relation. “Nous partons de bases solides à savoir que nos deux pays croient au marché libéral et au libre-échange. Cela devraient être le principe qui guide notre discussion.” a précisé la Première ministre britannique.

Selon l’article 50, après avoir officialisé sa demande de quitter l’Union, le Royaume-Uni aura deux ans pour trouver un accord. Vu le calendrier que Theresa May a fixé, cela ménerait à 2019.

Après Berlin, Theresa May se rendra jeudi à Paris rencontrer François Hollande.

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