Brexit: en visite à Paris, Theresa May rencontre François Hollande

Brexit: en visite à Paris, Theresa May rencontre François Hollande
Par Maxime Bayce avec AFP
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Des premiers pas en forme de prise de température.

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Des premiers pas en forme de prise de température. Theresa May, la nouvelle première ministre britannique est en visite à Paris. Après Berlin mardi, où elle avait rencontré une Angela Merkel assez conciliante, elle vient s’entretenir pour la première fois avec François Hollande de la future sortie de son pays de l’Union Européenne. Theresa May souhaite du temps pour pouvoir la préparer au mieux. La France, elle, attend qu’une demande officielle de “Brexit” survienne rapidement. “Je le répète, le plus tôt sera le mieux, dans l’intérêt commun, de l’Europe, du Royaume-Uni, de nos économies respectives”, a déclaré François Hollande. Le Président français a tout de même admis être prêt à accorder à la Grande-Bretagne pour préparer la négociation. Du côté de Theresa May et du Royaume-Uni, le calendrier est clair: il n’y aura pas de demande officielle de sortie avant la fin 2016. Et à ce jeu du rapport de force diplomatique, la Première ministre a des arguments, économiques principalement. “L’année dernière la valeur de nos échanges commerciaux a atteint 50 milliards d’euros. La France est pour la Grande-Bretagne le 5e marché d’exportation et inversement. Aujourd’hui, les entreprises françaises emploient 360 000 personnes au Royaume-Uni. Nous sommes les quatrième plus gros investisseurs en France et je répète que la Grande-Bretagne reste ouverte aux affaires. Les citoyens français et ceux de l’Union peuvent continuer à y travailler.”

[DIRECT] Suivez en direct le point de presse conjoint de fhollande</a> et <a href="https://twitter.com/theresa_may">theresa_mayhttps://t.co/MTpcySF7vK

— Élysée (@Elysee) 21 juillet 2016

La libre circulation des personnes reste un point de discorde. Theresa May a réaffirmé vouloir la limiter. Le “message donné par le peuple britannique” en votant pour le Brexit était “très clair”: “Nous devons introduire certains contrôles à la liberté de circulation des citoyens européens vers le Royaume-Uni”, a-t-elle dit. “Le gouvernement britannique doit tenir ses promesses et va tenir ses promesses sur ce sujet”.
Hors de question pour la France, sans une circulation sans entraves des citoyens européen il ne peut y avoir d’accès au marché commun.
De nouvelles discussions entre Mateo Renzi, Angela Merkel et François Hollande auront lieu le 22 août en Italie.

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