Hillary Clinton, au pied du podium à Philadelphie

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Par Laurence Alexandrowicz
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Le sacre d’Hillary Clinton à Philadelphie, la voilà au pied du podium.

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Le sacre d’Hillary Clinton à Philadelphie, la voilà au pied du podium. Cette convention démocrate sonne la fin d’une campagne éprouvante, et lui entrouvre la porte de la Maison Blanche. Avec Hillary Clinton et Donald Trump, cette présidentielle aux Etats-Unis a une fois encore tous les ingrédients pour être historique. Un candidat républicain controversé, face à une femme, pour la première fois, dans la course finale.

“Grâce à vous, nous avons franchi une étape, déclare Hillary Clinton devant la foule des fidèles. C’est la première fois dans l’histoire de notre nation qu’une femme sera candidate d’un des principaux partis pour la présidence des États-Unis. “

Une place conquise malgré bien des obstacles. Dans sa vie privée d’abord : elle est l‘épouse bafouée de Bill Clinton, lorsqu’il était président. Dans sa vie politique ensuite : l’ancienne secrétaire d’Etat a été critiquée pour l’“attentat de Benghazi”:http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/elections-americaines/20160122.OBS3191/presidentielle-us-benghazi-l-epine-dans-le-pied-de-hillary-clinton.html, et dans l’“affaire des e-mails privés”:http://www.lavenir.net/cnt/dmf20160707_00851014 au Département d’Etat.

Pourtant, elle croit à la victoire.
Rappelez-vous de son prédécesseur, en 2008 : “Je me rends compte que je ne suis pas le candidat le plus plausible pour cet emploi, déclarait Barack Obama à la convention démocrate. Je n’ai pas le pedigree habituel.”

Hillary Clinton souffre, comme Donald Trump, d’une forte impopularité
.Seulement 28% d’opinion favorable. A l’inverse de son rival dans la primaire : pendant la campagne, Bernie Sanders a galvanisé les foules, aujourd’hui le challenger est aussi fair play :

“J’essaye de faire tout mon possible pour qu’elle devienne la prochaine présidente des Etats-Unis.” Et pour y arriver, la démocrate compte sur les voix des femmes et des Américains d’origine étrangère, ces Américains pour lesquels Donald Trump n’est pas le candidat qu’il faut, répète-t-elle à l’envie :
“A la convention républicaine ils vont nommer quelqu’un qui pense que pour plaire aux latinos il faut tweeter des photos de tacos”, disait elle pendant sa campagne.

Clinton et Trump sont au coude à coude dans les sondages, et la route est longue jusqu‘à novembre.

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