Ecosse : La Première ministre en faveur de l'indépendance après le Brexit

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Par Euronews avec AFP
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Nicola Sturgeon met en garde contre un Brexit "dur" et évoque de nouveau la possibilité d'une Ecosse indépendante.

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La Première ministre écossaise récidive. Un mois après le vote en faveur du Brexit, Nicola Sturgeon a de nouveau évoqué la possibilité d’une indépendance de l’Ecosse.

Lors d’un référendum il y a deux ans, les citoyens écossais avaient voté en majorité pour le maintien de leur pays au sein du Royaume-Uni.

Le Royaume-Uni, sans l’Union européenne, n’est absolument plus le Royaume-Uni pour lequel nous avons voté en 2014, a déclaré la Première ministre à Edimbourg. Les perspectives pour ce Royaume-Uni sont incertaines, imprévisibles, on peut s’attendre à des bouleversements. Dans ces circonstances, il se pourrait bien que l’indépendance soit la meilleure solution pour défendre nos intérêts et notre stabilité.

You can read NicolaSturgeon</a>&#39;s reflections on Scotland&#39;s relationship w/ EU in full here: <a href="https://t.co/3e0BTsQ0gb">https://t.co/3e0BTsQ0gb</a> <a href="https://t.co/uvj3AbSsPC">pic.twitter.com/uvj3AbSsPC</a></p>&mdash; First Minister (ScotGovFM) 25 juillet 2016

La nouvelle Première ministre britannique Theresa May a prévenu qu’elle ne comptait pas activer l’article 50 du traité de Lisbonne, pour lancer la procédure de divorce avec l’UE, avant la fin de l’année fin d’avoir le temps de mener des consultations avec l’ensemble des régions du Royaume-Uni. Mais cela ne rassure pas Nicola Sturgeon qui craint notamment les conséquences écominiques provoqués par une possible sortie du marché unique européen.

Lors de son discours à Edimbourg, la chef du Parti national écossais (SNP) a affirmé que continuer à avoir accès au marché unique européen et conserver la liberté de circulation au sein du bloc des 28 étaient deux éléments clés pour préserver les intérêts économiques de l’Ecosse.

Elle a ajouté que le gouvernement britannique semblait “s’orienter vers une version dure plutôt que douce du Brexit, avec un avenir hors du marché unique, un accès limité et des restrictions significatives à la liberté de circulation“.

Contrairement à la majorité des Britanniques, les Ecossais, réputés europhiles, avaient voté à plus de 60% pour le maintien du Royaume-Uni au sein de l’Union européenne.

avec AFP

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