La convention démocrate s'ouvre dans la discorde

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Par Euronews
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La convention nationale démocrate de Philadelphie, qui marque la fin des primaires américaines, n’est pas le moment d’unité voulu.

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La convention nationale démocrate de Philadelphie, qui marque la fin des primaires américaines, n’est pas le moment d’unité voulu. Lors de l’ouverture ce lundi, Hillary Clinton, qui sera investie ces jours-ci par les délégués, n’avait toujours pas le soutien des partisans du perdant Bernie Sanders.

Certains affirment qu’ils ne voteront pas forcément pour l’ancienne secrétaire d‘État en novembre. “Je vais attendre et voir comment ça va évoluer. Dire pour qui je voterai dans six mois serait téméraire alors que tout le processus électoral a été chaotique” explique une femme, qui tient une pancarte “Bernie” dans les mains.

“Ça m’embête de le dire : je suis à fond derrière Bernie mais je ne veux pas Trump. Je n’en dirai pas plus” explique un autre supporter de Sanders.

Les soutiens de Sanders n’ont toujours pas digéré la fuite ce vendredi sur WikiLeaks de milliers d’e-mails piratés prouvant que plusieurs cadres du partis étaient dès le début opposés au sénateur du Vermont.

Le porte-parole de campagne d’Hillary Clinton tente de relativiser : “la primaire démocrate n’a pas été décidée selon des avis aléatoires, ni selon des échanges d’e-mails entre les membres de la convention. Elles a été décidée dans les urnes par tous les démocrates et les indépendants qui ont pris part aux primaires et aux caucus ces derniers mois”.

Le gouverneur de l’État de Washington Jay Inslee, qui soutient Hillary Clinton, joue l’apaisement :“je suis confiant, nous serons un groupe uni en novembre. Il n’y a pas d’excuse pour laisser Donald Trump détruire l’histoire des États-Unis, celle d’un phare d’espérance”.

Symbole de l’atmosphère ambiante dans le camp de Barack Obama, la présidente du parti Debbie Wasserman Schultz a annoncé dimanche qu’elle démissionnerait à l’issue de la convention.

Stefan Grobe, l’envoyé d’euronews, conclut : “Bernie Sanders est maintenant pleinement rangé dans le camp d’Hillary Clinton, mais ses plus fervents soutiens ne le sont pas. Certains menacent de se battre jusqu’au bout contre la nomination de Tim Kane, au poste de candidat à la vice-présidence. Voilà pour l’unité du parti.”

Many here are disappointed. I think it’s fair to say that no one is more disappointed than I am. But take pride in what we've accomplished.

— Bernie Sanders (@BernieSanders) 26 juillet 2016

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