À cinq jours de l’ouverture des Jeux olympiques, Rio ne ressemble pas à la carte postale dont les organisateurs ont rêvé.
À cinq jours de l’ouverture des Jeux olympiques, Rio ne ressemble pas à la carte postale dont les organisateurs ont rêvé. Hier des milliers de Brésiliens ont manifesté dans les principales villes du pays. Pro-Dilma Rousseff d’un côté, anti-Dilma Rousseff de l’autre.
Dilma Rousseff, visée par des accusations de falsification de comptes publics est sous le coup d’une procédure de destitution qui pourrait aboutir en septembre. Elle se dit victime d’un « coup d‘État parlementaire » orchestré par le vice-président Michel Temer, qui assure son intérim.
« Nous avons besoin d’un nouveau départ », explique un manifestant carioca anti-corruption. « La structure politique brésilienne est en train de couler à cause de la corruption. Il faut faire place nette et repartir de zéro avec de nouvelles propositions. La corruption, on ne la supporte plus. Il faut évacuer tout ça et tout nettoyer ».
Dilma Rousseff ne sera pas dans les tribunes du stade Maracana de Rio vendredi prochain pour la cérémonie d’ouverture.
C’est le très critiqué Michel Temer qui déclarera ouverts les Jeux. Il se dit prêt aux huées et aux sifflets de la foule.