Gem Fest : festival électro sur les bords de la Mer Noire

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Par Euronews
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Anaklia est une petite bourgade au fin fond de la Mer Noire.

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Anaklia est une petite bourgade au fin fond de la Mer Noire. Quelques maisons le long d’une route, des hôtels, une station balnéaire géorgienne en devenir qui accueille le Gem Fest, un festival de musique électronique.

Sa seconde édition s’est tenue du 10 au 14 août. Elle a accueilli 30 000 personnes, principalement venues de la région.

Guga est un des participants : “Les gens se sont réunis ici regardez les. La foule, ils sont heureux. Ils veulent de la musique. Vous leur donnez de la musique et ils dansent.”

Ainsi qu’Ismail : “Quand j’ai vu la programmation je me suis dit qu’il fallait que je vienne parce que les DJ les plus fous viennent ici.”

Parmi les pointures électroniques Paul van Dyk remis d’une blessure alors qu’il était tombé de scène.

Le festival a été créé par Giorgi Sigua : “Mes amis et moi avons décidé de créer notre style géorgien de festival de musique électronique et nous voulions faire quelque chose de multiculturel. Avec différents styles de musique, différentes activités, différents styles qui se mélangent et se retrouvent en un seul lieu, dans ce dernier village de la Géorgie.”

Lamine, est un DJ français : “Les gens reçoivent la musique comme il faut et ils en veulent encore. C’est ça ce qui me donne envie de jouer de la musique encore et encore, sans m’arrêter.”

A portée de décibels : la frontière avec l’Abkhazie, région sécessionniste de la Géorgie au terme d’une guerre au début des années 90. Mais dans ces confins la musique reprend vite ses droits sur de basses préoccupation géopolitiques.
D’ailleurs 150 abkhazes sont venus cette année. Deux fois plus que l’an dernier. On a vu aussi des Iraniens et des ravers rêveurs accourus d’Arménie et d’Azerbaïdjan.

Sebastian Saam, Euronews : “Les organisateurs du Gem Fest sont ambitieux et euphoriques. On entend même parler d’une volonté de faire une nouvelle Ibiza. Mais ce qui rend ce festival très spécial au moins en ce moment c’est qu’il crée un espace de liberté qui n’existe pas toujours dans cette région du monde.”

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