Croissance molle : la BCE blâme le Brexit

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Par Anne Glémarec avec AFP, Reuters
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La Banque centrale européenne a relevé sa prévision de croissance pour 2016. Mais du fait des incertitudes liées au Brexit, elle a revu à la baisse ses anticipations pour 2017 et 2018.

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Le cataclysme post-Brexit ayant été évité, la Banque centrale européenne relève sa prévision de croissance en zone euro cette année.

Son président, Mario Draghi, table désormais sur 1,7%, contre 1,6% anticipé en juin. Il est cependant moins optimiste pour 2017 et 2018, abaissant ses prévisions à 1,6% pour les deux années, contre 1,7% attendu précédemment.

Draghi: Sept projections: annual real GDP +1.7% in 2016 [June: +1.6%], +1.6% in 2017 [+1.7%], +1.6% in 2018

— ECB (@ecb) 8 septembre 2016

La reprise économique en zone euro devrait être freinée par une demande étrangère toujours terne en partie du fait des incertitudes liées au résultat du référendum britannique,“ a-t-il expliqué lors de sa conférence de presse.

Les prévisions d’inflation restent quant à elles inchangées à 0,2% cette année, 1,2% l’an prochain et 1,6% en 2018.

Draghi: projections foresee annual HICP inflation at 0.2% in 2016, 1.2% in 2017 and 1.6% in 2018 (broadly unchanged)

— ECB (@ecb) 8 septembre 2016

Lors de leur réunion de rentrée ce jeudi, les sages de Francfort ont opté pour le statu quo sur les taux comme sur le programme de rachat d’actifs, maintenu à 80 milliards d’euros par mois jusqu‘à fin mars, au moins.

Draghi: monthly asset purchases of €80 billion are intended to run until the end of March 2017, or beyond, if necessary

— ECB (@ecb) 8 septembre 2016

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