Des stars américaines sont accusées de dopage, à commencer par Simone Biles, quadruple championne olympique de gymnastique artistique à seulement 19 ans.
Des stars américaines sont accusées de dopage, à commencer par Simone Biles, quadruple championne olympique de gymnastique artistique à seulement 19 ans.
Dans l’oeil du cyclone également, Serena Williams, l’ex-numéro 1 mondiale détentrice de 22 titres du Grand Chelem.
Sa soeur aînée Venus, qui a gagné cinq fois Wimbledon et deux fois l’US Open, fait aussi partie de celles, comme la basketteuse Elena Delle Donne, mises en cause par les “Fancy Bears”.
Russian hackers leak health data from Olympic athletes – A Russian hacker group known as “Fancy Bears” has acce… https://t.co/lZZNUziIYb
— ITBlogs (@ITBlogs) 13 septembre 2016
Ce groupe de hackers qui se revendique des “Anonymous” a piraté la base de données de l’Agence mondiale antidopage.
Et il a publié sur internet les renseignements, censés restés confidentiels, des athlètes américains présents aux Jeux de Rio.
On y apprend que certaines sportives avaient la possibilité d’utiliser des produits dopants sous couvert d’exemption pour usage thérapeutique.
Simone Biles, par exemple, aurait pu consommer en toute impunité des psychostimulants et des amphétamines.
L’Agence mondiale antidopage confirme avoir été victime d’une attaque de cyber-espions russes et la qualifie “d’acte criminel”.
WADA Confirms Attack by Russian Cyber Espionage Group: https://t.co/PTBIxeOM9w
— WADA (@wada_ama) 13 septembre 2016
Certains y verront surtout la réponse de Moscou après l’interdiction faite à ses athlètes de se rendre à Rio pour y disputer les Jeux.
Le Comité international olympique a aussi condamné cette action “clairement destinée à souiller la réputation d’athlètes propres” qui n’ont “enfreint aucune règle antidopage”.