La maire de Rome dit non aux Jeux olympiques pour 2024

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Par Vincent Ménard
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Ce ne sera sans doute pas à Rome que se disputeront les Jeux olympiques en 2024.

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Ce ne sera sans doute pas à Rome que se disputeront les Jeux olympiques en 2024.

La maire de la capitale italienne vient d’annoncer qu’elle refusait de soutenir cette candidature.

Le contraire serait “irresponsable” selon Virginia Raggi, élue en juin dernier et qui avait expliqué à Euronews sa position sur ce dossier.

Virginia Raggi : “Plus que de Jeux olympiques ou de sport, il est question des infrastructures nécessaires pour organiser ce genre de grand évènement à travers le monde, et pas seulement en Italie. Les données économiques nous montrent qu’historiquement, toutes les villes organisatrices ont contracté d‘énormes dettes. A Montréal, ils ont dépassé le budget initialement prévu de 796 % ! Ce sont des coûts, des chiffres concrets. Je voudrais dire que Rome, qui a déjà une dette de 13 milliards d’euros, ne peut pas se permettre à l’heure actuelle de construire des “cathédrales dans le désert”, des “éléphants blancs”. Si nous ne parlons que de sport, je suis favorable à cette candidature, mais si nous commençons à parler des infrastructures, c’est autre chose. Rome a plus de 160 équipements qui sont laissés à l’abandon et personne ne se préoccupe de les remettre en état. Donc si nous parlons de sport, faisons-le au quotidien.”

È irresponsabile dire sì a a queste olimpiadi. No alle olimpiadi del mattone #PrimaiRomani: https://t.co/n8xZKQdYmBpic.twitter.com/lSEm1ZlGbk

— Virginia Raggi (@virginiaraggi) 21 septembre 2016

De son côté, Hambourg avait fait défection à la suite d’un référendum organisé en novembre dernier.

Les habitants de la cité allemande s‘étaient prononcés à 51,7 % contre l’organisation des Jeux de 2024.

Imitant ainsi la population de Munich qui avait dit non aux Jeux d’hiver pour 2022.

Los Angeles, Paris ou Budapest ?

Si le retrait de Rome se confirme, il ne resterait donc que trois villes sur les rangs pour accueillir l‘évènement, à commencer par Los Angeles.

La Cité des Anges a les faveurs des pronostics, car les principaux sponsors et bailleurs de fonds du mouvement olympique sont les grandes entreprises et les télévisions américaines.

Comme Los Angeles, Paris a déjà servi de cadre aux Jeux olympiques à deux reprises, en 1900 et 1924.

Cent ans plus tard, et après plusieurs candidatures malheureuses, la Ville Lumière a des atouts à faire valoir.

Avec une majorité de sites déjà opérationnels comme Roland-Garros, le Parc des Princes, le Stade de France ou le Palais omnisports de Paris-Bercy.

Budapest part de loin et présente un budget bien moins conséquent que ceux de Paris ou de Los Angeles.

Paradoxalement, c’est ainsi que la Hongrie espère convaincre le CIO en mettant en avant “des Jeux à taille humaine”.

Le Comité international olympique fera son choix à Lima en septembre 2017.

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