En visite officielle en Turquie, Boris Johnson tente de déminer le terrain

En visite officielle en Turquie, Boris Johnson tente de déminer le terrain
Par Euronews avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

La poignée de main est un peu crispée…Boris Johnson, le ministre des Affaires étrangères britannique est en visite en Turquie.

PUBLICITÉ

La poignée de main est un peu crispée…Boris Johnson, le ministre des Affaires étrangères britannique est en visite en Turquie. Face au président Erdogan, l’enjeu est de retisser des relations entre les deux pays, plus de deux mois après la tentative de putsch.La visite de M. Johnson est la première en Turquie d’un responsable britannique de ce rang depuis le coup avorté de la-mi juillet. Mr Erdogan avait d’ailleurs exprimé son sentiment d’avoir reçu peu de soutien de ses homologues occidentaux à la suite de ce putsch. Opération séduction donc pour l’ancien maire de Londres. Il n’a pas hésité à mettre en avant ses lointaines origines turques – son arrière grand-père provient du centre de l’Anatolie – et même le fait qu’il possède de l‘électroménager qui y est fabriqué. Il s‘était par ailleurs illustré en mai par un poème cinglant sur le président turc publié dans un journal britannique, et pour lequel M. Johnson a remporté un “concours de poèmes insultants”. Interrogé sur cette pique par une journaliste, le chef de la diplomatie britannique s’est dit “heureux” que ses interlocuteurs turcs ne l’aient pas évoquée. Des excentricités qui ne doivent pas faire oublier l’objet de sa visite.

“Je suis ravi que nous nous soyons mis d’accord sur le fait que notre économie partagée et notre comité commercial va lancer son travail aussi tôt que possible, et nous pouvons commencer à préparer ce qui sera, je l’espère, un énorme accord de libre-échange. Car après tout, même si nous sortons des traités de l’Union Européenne, nous ne quittons par l’Europe”, a-t-il commenté en marge d’une rencontre avec son homologue turc, Mevlüt Çavuşoğlu.

Boris Johnson s’est même dit prêt à soutenir la candidature de la Turquie auprès de l’Union Eupéenne.
Ironie de l’histoire. Durant la campagne pour le Brexit, la potentielle entrée de la Turquie a souvent servi d‘épouvantail aux partisans du non.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Turquie : au moins vingt-deux migrants sont morts après le naufrage de leur embarcation

Les Turcs accueillent en héros leur premier astronaute

Turquie : une attaque contre un Palais de justice d’Istanbul a fait un mort et cinq blessés