Urgence humanitaire à Alep

Urgence humanitaire à Alep
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

A l’Est d’Alep, en Syrie, des centaines de blessés qui ne peuvent pas être traités, doivent être évacués en urgence.

PUBLICITÉ

A l’Est d’Alep, en Syrie, des centaines de blessés qui ne peuvent pas être traités, doivent être évacués en urgence. Mercredi, des bombes ont frappé les deux principaux hôpitaux dans la zone rebelle de la ville, laissant un champ de ruines. Deux patients sont décédés et deux membres du personnel médical ont été blessés. Le Secrétaire général de l’ONU a dénoncé ces attaques qu’il qualifie de «crimes de guerre».

Pour l’envoyé spécial de l’ONU enSyrie, Ramzy Ezzeldin “l’ONU a réfléchi à plusieurs options pour mettre en place une évacuation. C’est la priorité absolue. Il faut évacuer les blessés. Il est vital que cette évacuation ait lieu le plus rapidement possible.

Six cents personnes blessées dans des récents bombardements dans la banlieue est de la ville doivent être évacués d’urgence, alors que les rations alimentaires disponibles ne couvrent les besoins que d’un quart de la population.

Le docteur Abd Arrahman Alomar de la Syrian American Medical Society (SAMS), une ONG basée aux États-Unis, “il n’y a qu’un seul gynécologue pour toutes les femmes de l’Est d’Alep et seulement deux pédiatres pour s’occuper des enfants de l’Est de la ville.” Il ajoute, “il n’y a aucun anesthésiste et dans toute la ville d’Alep, il n’y a que 30 médecins. “

Une trentaine de médecins qui doivent prendre en charge les quelques 250.000 personnes piégées à l’Est d’Alep. Les stocks de médicaments se raréfient et la seule banque du sang qui disposait encore de réserves, il y a quelques semaines, est maintenant vide

Avec agences

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Syrie : 20 combattants kurdes tués dans un nouveau raid de la Turquie

L'armée syrienne bombarde la province rebelle d'Idlib

No Comment : en Syrie, les manifestations anti-Assad se poursuivent dans le sud