Le dialogue américano-russe a repris au ralenti. Sur le terrain les bombardements se poursuivent.
A Lausanne, les pourparlers sur la Syrie se sont achevés samedi sans avancée notable, après quatre heures de réunion.
Syrie. Pas de miracle aux discussions de Lausanne https://t.co/3IO6Ghw8wcpic.twitter.com/FkBjE1WvUu
— Ouest-France (@OuestFrance) 15 octobre 2016
Pas d’avancée mais une volonté apparente de prolonger les contacts dans les jours qui viennent.
Outre John Kerry et son homologue russe Sergueï Lavrov qui ne s‘étaient pas revus depuis trois semaines, sept autres pays étaient autour de la table : ceux qui soutiennent la rébellion dont la Turquie et l’Arabie Saoudite, et ceux qui protègent Bachar el-Assad : tels l’Irak, l’Egype et l’Iran.
Pendant que les diplomates tentaient de renouer le contact, sur le terrain la situation restait très tendue. Samedi, soutenus par la Turquie, les rebelles syriens étaient en route vers Dabiq au nord du pays.
Objectif : reprendre cette ville contrôlée par Daesh. Pour Ankara il s’agit aussi de se débarasser les combattants kurdes de cette région frontalière. Quitte à occuper ce territoire. Depuis la fin août, l’armée turque est entrée en Syrie.
Syrie: des ONG appellent à un cessez-le-feu immédiat à Alep https://t.co/N2cA4Pq053
— RTBF info (@RTBFinfo) 15 octobre 2016
Bruit de bottes à Dabiq et bombardements destructeurs à Alep. Samedi, les forces syriennes ont continué leur offensive sur l’Est de la ville, selon l’observatoire syrien des droits de l’Homme.
Depuis trois semaines, les combats ont fait plus de 370 morts parmi les civils dont 68 enfants.
Avec Agences