L'armée irakienne et les combattants kurdes grignotent du terrain vers Mossoul

L'armée irakienne et les combattants kurdes grignotent du terrain vers Mossoul
Par Olivier Peguy avec agences
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Mossoul est, depuis 2014, aux mains des djihadistes de l'Etat islamique. L'ONU dit s'attendre à un exode de civils, cherchant à fuir les violences.

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En Irak, l’offensive militaire contre Mossoul se poursuit sur plusieurs fronts.
Au nord, ce sont les combattants kurdes qui progressent.
Au sud et à l’est, ce sont les forces spéciales irakiennes qui sont engagées pour faire reculer les djihadistes du groupe Etat islamique.

Irak: offensive kurde sur Bachiqa, à 25 km de Mossoul #AFPpic.twitter.com/1SpY4BXreh

— Agence France-Presse (@afpfr) 20 octobre 2016

Ce jeudi, quatre jours après le lancement de l’offensive, les autorités militaires irakiennes ont affirmé avoir obtenu une victoire significative en prenant le contrôle de Bartalla.
Situé à une trentaine de kilomètres à l’est de Mossoul, ce village a longtemps abrité une importante minorité chrétienne.

Cette ville de Bartalla était un verrou tenu par nos adversaires pour bloquer notre progression vers Mossoul. Désormais, nous pouvons dire aux habitants de Mossoul que nous allons arriver.
Talib Shaghati, commandant des forces d‘élite

Pour autant, personne ne peut prédire le temps qu’il faudra pour reprendre le contrôle de Mossoul. La ville est aux mains des djihadistes du groupe Etat islamique depuis juin 2014.
Et plusieurs milliers de combattants islamistes se trouvent encore là.

Un soldat américain est été tué ce jeudi dans l’explosion d’une bombe artisanale au nord de la ville de Mossoul.

Le sort des civils

Certains civils ont déjà réussi à s’enfuir, et à trouver refuge dans le camps de Debka. Un réfugié témoigne de la vie à Mossoul sous le régime de l’Etat islamique : “On ne pouvait pas circuler librement, explique-t-il. Les femmes étaient obligées d‘être voilées si elles voulaient sortir.

Des camps ont été aménagés dans plusieurs sites autour de Mossoul en prévision d’un afflux massif de civils qui fuieraient les violences.

Pour aller plus loin

Paris cherche à dessiner l’après-guerre à Mossoul https://t.co/OvNtFvwvXO

— Le Monde (@lemondefr) 20 octobre 2016

Mossoul, l'irremplaçable trésor https://t.co/MB1ABwJjqapic.twitter.com/XrwHLPpraZ

— Le Figaro (@Le_Figaro) 17 octobre 2016

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