Alep-Est et ses habitants toujours sous le feu des bombardements

Alep-Est et ses habitants toujours sous le feu des bombardements
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Les bombardements du régime Assad, soutenu par la Russie, ont fait, en une semaine, plus de 140 morts parmi les civils, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.

PUBLICITÉ

Le président syrien Bachar al-Assad a reçu ce mardi le vice-Premier ministre russe Dimitri Rogozine pour parler de coopération économique et de sécurité. Une image chargée de symboles, alors que Moscou demeure le principal soutien de Damas dans sa lutte contre les différents groupes rebelles, notamment à Alep.

La grande ville du nord de la Syrie est toujours la cible d’intenses bombardements qui ont fait, en une semaine, plus de 140 morts parmi les civils, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme. Une fillette de cinq ans a pu être extraite vivante des décombres.

“C’est une zone civile, dit cet habitant d’Alep. Il n’y a pas de base de l’Armée syrienne libre. Ils nous bombardent avec des barils d’explosifs et des roquettes. Que font les États arabes ? Où sont les musulmans ? Ils ne redoutent pas qu’Allah voit cela ? Ils tuent des enfants ici.”

L’ONU se dit horrifiée par la situation dans les quartiers Est d’Alep, tenus par les rebelles, où plus de 250.000 civils seraient pris au piège. Des habitants privés depuis plus d’un mois d’aide humanitaire.

“C’est totalement bouleversant et inacceptable de voir ce qu’il se passe actuellement à l’est d’Alep, a souligné Jens Laerke, le porte-parole de l’agence de l’ONU pour les affaires humanitaires, évoquant des “crimes de guerre”.

Des images prises récemment par un drone montrent l’ampleur des dégâts à Alep-Est. Certains quartiers sont défigurés.

Avec AFP, AP, Reuters

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Syrie : les enfants sacrifiés d'Alep

Syrie : l'instant du bombardement près d'un hôpital

"Le temps est compté" à Alep prévient l'émissaire de l'ONU