Des centaines de personnes se sont rassemblées hier dans le stade d’Istanbul visé par la veille par un attentat.
Des centaines de personnes se sont rassemblées hier dans le stade d’Istanbul visé par la veille par un attentat. Le matin même, dans ce quartier très fréquenté, le cratère creusé par l’explosion d’une voiture piégée a été rebouché. Les drapeaux sont en berne, des fleurs déposées par des anonymes.
Le double d’attentat qui a frappé samedi soir la capitale culturelle de la Turquie a été revendiqué par un groupe radical kurde, Les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK).
Un groupe radical kurde revendique la double attaque d'Istanbul https://t.co/MqWRRaUMt3#AFPpic.twitter.com/5ElXN6ek14
— Agence France-Presse (@afpfr) 11 décembre 2016
La réponse du président ne s’est pas faite attendre. Alors qu’il était hier au chevet des blessés, Recep Tayyip Erdogan a promis de lutter “jusqu’au bout contre le terrorisme”. L’attaque a été condamnée par de nombreux alliés de la Turquie, dont la France, par la voix de François Hollande
Je dénonce avec force les attentats commis à Istanbul. La France apporte son plein soutien à la Turquie dans cette nouvelle épreuve.
— François Hollande (@fhollande) 11 décembre 2016
Un véhicule bourré d’explosifs a d’abord pris pour cible un camion de forces anti-émeutes, déployées pour sécuriser le match. Moins d’une minute plus tard, un kamikaze se faisait exploser au milieu d’un groupe de policiers dans le parc voisin de Maçka.
Ces attaques ont fait 39 morts, dont 30 policiers, et 155 blessés.