Se rapprocher de Moscou sans froisser les Républicains, c'est le défi que s'est lancé Donald Trump, au lendemain des révélations sur l'ingérence russe dans l'élection américaine.
PUBLICITÉDonald Trump tente d’apaiser les relations avec Moscou, au lendemain de la publication d’un rapport du renseignement sur l’ingérence russe dans l‘élection présidentielle américaine.
Pas de conférence de presse à la Trump tower pour le président-élu mais une série de messages sur Twitter pour donner la ligne de sa politique étrangère.
“Avoir une bonne relation avec la Russie est une bonne chose”. “Seuls les gens stupides, ou les imbéciles penseraient que c’est mal!”, a twitté le milliardaire, ajoutant que les deux pays devraient “travailler ensemble pour résoudre certains des grands problèmes pressants de ce monde”.
Having a good relationship with Russia is a good thing, not a bad thing. Only “stupid” people, or fools, would think that it is bad! We…..
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 7 janvier 2017
have enough problems around the world without yet another one. When I am President, Russia will respect us far more than they do now and….
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 7 janvier 2017
both countries will, perhaps, work together to solve some of the many great and pressing problems and issues of the WORLD!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 7 janvier 2017
Une position pro-russe qui est loin de faire l’unanimité dans son camp, de nombreux élus républicains étant plutôt hostiles à Moscou.
Mais Donald Trump aime jouer avec les paradoxes.
Car il vient de nommer Dan Coats au poste stratégique de directeur du renseignement national.
L’ancien parlementaire, âgé de 73 ans fait partie des six sénateurs américains interdits de séjour en Russie, depuis 2014.
Avec agences.