Nouvelles critiques contre le décret anti-immigration du président Trump

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Par Euronews
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De l'Irak à l'ONU en passant par Angela Merkel, la vague de critiques s'étendait lundi contre le décret anti-immigration du président américain Donald Trump, qui interdit l'entrée aux Etats-Unis

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De l’Irak à l’ONU en passant par Angela Merkel, la vague de critiques s‘étendait lundi contre le décret anti-immigration du président américain Donald Trump, qui interdit l’entrée aux Etats-Unis de ressortissants de sept pays à majorité musulmane (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie, Yémen).

Irak

Le ministère irakien des Affaires étrangères a appelé les Etats-Unis à revenir sur leur décision, la qualifiant d’“erronée”. Dans le même temps, les députés ont voté une motion appelant le gouvernement à appliquer la réciprocité avec les Etats-Unis si Washington ne revenait pas sur sa décision. Jusqu‘à présent, seul un pays concerné par le décret, l’Iran, a décidé d’appliquer une telle mesure.

Yémen

Le gouvernement yéménite s’est dit “mécontent” de la décision de M. Trump, estimant qu’elle encourageait “l’extrémisme”. “Le seul moyen de remporter la victoire dans la lutte contre le terrorisme (…) passe par le dialogue et non par la construction de barrières”, a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Somalie, Syrie, Libye

Ces pays visés par le décret n’avaient pas réagi lundi après-midi.

Allemagne

La chancelière allemande Angela Merkel a dénoncé le caractère anti-musulman du décret. “La lutte nécessaire contre le terrorisme ne justifie en aucune manière de généraliser le soupçon contre les personnes en fonction de leur croyance, en l’occurrence ici des personnes de foi musulmane, ou en fonction de leur origine”, a-t-elle déclaré.

Israël

L’Etat hébreu a indiqué qu’il cherchait à clarifier si le décret s’applique aux dizaines de milliers de juifs israéliens nés dans des pays du Moyen-Orient.

Nations-unies

A l’occasion du 28e sommet de l’Union africaine en Ethiopie, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a critiqué la fermeture de nombreuses frontières. De son côté, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, le Jordanien Zeid Ra’ad Al Hussein, a dénoncé le “manque de générosité” du décret américain, contraire aux droits humains.

L’Organisation de la coopération islamique

L’OCI qui regroupe 57 Etats membres, estime que ce décret renforce “l’extrémisme” et “le terrorisme”. Elle a exprimé sa “profonde inquiétude” et invité la nouvelle administration américaine à “reconsidérer” sa décision.

L’Union européenne

La Commission européenne va s’assurer qu’aucun de ses citoyens ne subit de discrimination sous le coup du décret, selon son porte-parole.

L’Italie

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Le ministre des Affaires étrangères Angelino Alfano a estimé que l’Union européenne, avec ses propres murs, n‘était pas en position de juger le décret anti-immigration. L’Europe “n’est pas bien placée pour donner son avis sur les choix des autres. Ou alors c’est que nous voulons oublier qu’en Europe aussi on érige des murs”, a-t-il déclaré.

Ce dimanche, de nombreux dirigeants à travers le monde avaient déjà critiqué les nouvelles restrictions américaines, notamment le Soudan, l’Iran, la chef de la diplomatie européenne, le chef de la Ligue arabe, le Canada, l’Indonésie, la France, la Grande-Bretagne, la Belgique, la Suède, les Pays-Bas, la République Tchèque, la Suisse et la Pologne.

Avec agence (AFP)

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