Décret migratoire : le procureur général de Washington envisage la prochaine étape

Décret migratoire : le procureur général de Washington envisage la prochaine étape
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button

Bob Ferguson semble décidé à mener jusqu’au bout la bataille judiciaire qui oppose la Maison Blanche et le pouvoir judiciaire sur le décret migratoire de Donald…

PUBLICITÉ

Bob Ferguson semble décidé à mener jusqu’au bout la bataille judiciaire qui oppose la Maison Blanche et le pouvoir judiciaire sur le décret migratoire de Donald Trump. L’affaire pourrait être prochainement portée devant la Cour suprême.

Le procureur général de l’Etat de Washington, dont le recours avait causé la suspension de ce décret controversé a assuré que si la Cour suprême était saisie par la Maison Blanche, il tenterait de faire comparaître certains membres de l’administration Trump à la barre.

Selon Bob Ferguson, des documents et des e-mails de l’administration Trump prouveraient que la volonté du président était bien de viser les musulmans en particulier, ce qu’interdit le premier amendement de la constitution américaine.

Nous pourrions tenter d’obtenir des dépositions de la part de membres de l’administration. Nous pourrions demander des documents et des e-mails qui montrent ce qui a vraiment motivé ce décret“, a déclaré le magistrat sur ABC.

Dans le même temps, la Maison Blanche, qui dénonce “une usurpation judiciaire du pouvoir”, a confirmé qu’elle envisageait un tout nouveau décret migratoire, pour contourner la suspension du dernier.

Signé le 27 janvier, le décret visait à interdire l’entrée aux Etats-Unis des ressortissants de sept pays majoritairement musulmans et des réfugiés peu importe leur nationalité.

Dans un tweet ce dimanche, Donald Trump, a estimé que la suspension du décret, qualifiée de “défaillance du tribunal”, a permis l’arrivée aux Etats-Unis de ressortissants des pays qu’il considère à risques.

72% of refugees admitted into U.S. (2/3 -2/11) during COURT BREAKDOWN are from 7 countries: SYRIA, IRAQ, SOMALIA, IRAN, SUDAN, LIBYA & YEMEN

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 12 février 2017

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Mike Pence : "Je crois que l'Amérique est le leader du monde libre"

Procès Trump : aucun juré choisi à l'issue du premier jour

La loi texane criminalisant l'entrée illégale sur le territoire de nouveau suspendue en cour d'appel