Grèce : à Athènes, Moscovici plaide le compromis

Grèce : à Athènes, Moscovici plaide le compromis
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Par Anne Glémarec
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Le commissaire européen aux Affaires économiques a joué les médiateurs auprès d'Alexis Tsipras, en vue de la réunion de l'Eurogroupe lundi.

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Débloquer les discussions entre la Grèce et ses créanciers d’ici la réunion de l’Eurogroupe, lundi : c’est la mission qu’a endossée Pierre Moscovici à Athènes ce mercredi.

Le commissaire européen aux Affaires économiques a été reçu par le premier ministre grec. “L’austérité, ça suffit,“ lui a dit Alexis Tsipras. Mais Pierre Moscovici reste optimiste.

The Greek people need to see a light at the end of the austerity tunnel. I am hopeful. tsipras_eu</a> <a href="https://twitter.com/EEAthina">EEAthinapic.twitter.com/XLHbxHf5oT

— Pierre Moscovici (@pierremoscovici) 15 février 2017

“_Je suis convaincu que si toutes les parties font des efforts, oui, nous pourrons faire de grands progrès et avancer vers un accord. Quand je regarde les chiffres, je vois que la Grèce est maintenant rétablie, _” a-t-il déclaré. L‘économie grecque a en effet renoué avec la croissance l’an dernier.

Le FMI, partenaire indispensable

Athènes reste cependant hostile à la participation du FMI, qui prône, faute d’allègement de la dette, la poursuite de la rigueur après la fin du plan d’aide actuel, en 2018.

#Greece: for sustainable growth, no more austerity but ambitious policies, debt relief needed https://t.co/F2J0pSZIsf

— IMF (@IMFNews) 15 février 2017

Le Fonds monétaire international est un partenaire très important, nous voulons le FMI à nos côtés. Il nous faut un accord qui inclue le FMI, parce que c’est une garantie, une sécurité pour la Grèce,“ a insisté Pierre Moscovici.

Pierre Moscovici : « Il est impossible d’imposer plus de mesures d’austérité » à la Grèce https://t.co/xyNRR0ZTMJpic.twitter.com/aOiAT4p8s4

— euronews en français (@euronewsfr) 13 février 2017

Un accord avec ses créanciers assurerait à la Grèce le versement d’une nouvelle tranche d’aide, dont elle a besoin pour honorer une échéance de 7 milliards d’euros cet été.

Notre correspondant à Athènes, Stamatis Giannisis, explique que “le sentiment très répandu en Grèce est que les freins à la sortie de crise sont générés par les désaccords entre les créanciers. Mais d’un autre côté, plusieurs réformes économiques cruciales sont toujours en attente. Dans tous les cas, des délais supplémentaires dans le bouclage de l‘évaluation des progrès réalisés en matière de réformes ne peuvent que pénaliser davantage une économie grecque déjà en grande difficulté.

Avec le bureau d’Athènes, AFP, Reuters.

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