Rio : les infrastructures sportives à l'abandon

Rio : les infrastructures sportives à l'abandon
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Un village olympique déserté, des équipements souillés, non entretenus, parfois même vandalisés, et pour la plupart fermés au public… Le site qui a accueilli les Jeux Olympiques d‘été à Rio fait peine

PUBLICITÉ

Un village olympique déserté, des équipements souillés, non entretenus, parfois même vandalisés, et pour la plupart fermés au public… Le site qui a accueilli les Jeux Olympiques d‘été à Rio fait peine à voir moins de six mois après la grande fête du sport. Même le mythique stade Maracanã tombe en lambeaux.

Das #Maracana – ein Sinnbild der brasilianischen Krise. BarthPhilipp</a> über einen verwahrlosten Fußballtempel. <a href="https://t.co/TZA3UXxKY9">https://t.co/TZA3UXxKY9</a> <a href="https://t.co/lGwwaTx0Dg">pic.twitter.com/lGwwaTx0Dg</a></p>&mdash; Joscha Weber (joschaweber) February 6, 2017

Tales of Woe: #Rio2016 venues decaying just 6 months after Olympics (BEFORE & AFTER PHOTOS) https://t.co/ucU4RM14CMpic.twitter.com/YD44vEYT8V

— RT (@RT_com) February 16, 2017

Ces infrastructures sportives, qui avaient coûté à elles seules plus de 2 milliards d’euros, devaient pourtant être aménagées en zones ouvertes au public, au bénéfice des Cariocas et des écoles.

“C’est un gâchis. Beaucoup d’argent a été investi et la population n’en profite pas”, regrette un habitant de Rio.

“Quelle tristesse et déception ! Un pays aussi riche, avec un gouvernement aussi corrompu. C’est lamentable”, se plaint un autre.

En cause, les querelles entre les différents gestionnaires, la crise financière qui mine le pays, et les changements à la tête de l’Etat et de la municipalité. Mais pour Patricia Amorin, une responsable de la préfecture, tout n’est pas perdu.

“Ce qui s’est passé, c’est que le gouvernement a changé, il y a eu des accords avec des entités privées qui n’ont pas fonctionné, des promesses non tenus, mais elles seront tenues”, assure-t-elle.

Aujourd’hui pourtant, beaucoup doutent de la reconversion promise et rares sont les badauds qui viennent encore jusque là.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

NO COMMENT : le Brésil confronté à une épidémie de dengue sans précédent

No Comment : un père Noël noir dans une favela de Rio

Une catastrophe environnementale menace le Brésil