Irak : quand la guerre se transforme en oeuvre d'art

Irak : quand la guerre se transforme en oeuvre d'art
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Prélever les restes de la guerre et en faire des oeuvres d’art.

PUBLICITÉ

Prélever les restes de la guerre et en faire des oeuvres d’art. Transcender la violence pour la rendre acceptable. Ces animaux en métal ont été créés à partir des tanks, des obus, de tout ce que la guerre en Irak a laissé à même le sol.

L’artiste Fattah Mohammed Fattah vient d’ouvrir sa galerie à Dohuk, une ville au Nord de Mossul pour présenter son oeuvre.

“Cette galerie est le message que j’adresse aux organisations environnementales, aux organisations de la société civile pour qu’elles prennent conscience que nous avons été exposés à tous ces restes de guerre. Ces guerres que l’on nous a imposées. Dans cette galerie j’ai essayé de collecter ces restes et de les transformer en art”, explique l’artiste.

Des tanks abandonnés et des véhicules blindés rouillent le long des routes vers Mossoul et dans le désert à la frontière syrienne. Un jour, Fattah les utilisera peut-être pour les transformer.

L’artiste crée aussi des tableaux uniques avec une méthode qui l’est tout autant.

“Sur ces tableaux je n’ai utilisé aucune peinture. J’ai seulement utilisé une technique pour brûler. Le fait de brûler est un phénomène dans nos sociétés parce qu‘à de nombreuses reprises notre environnement a brûlé. Et donc j’ai utilisé ce style qui resemble à du brûlé pour mes peintures”, explique-t-il.

Fattah définit son style comme de l’art environnemental. Il est le premier à dire que ses oeuvres sont inhabituelles en Irak. Elles offrent une autre perspective sur l’héritage de la guerre.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Le Cartoon Movie réunit la crème de l'animation européenne à Bordeaux

Le concours international Classic Piano présente les talents de 70 virtuoses

L'exposition de Burtynsky à la Saatchi Gallery « lève le rideau » sur l'impact de l'homme sur Terre