Les discours de haine se propagent, dénonce Amnesty international

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Par Euronews
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Dans son rapport annuel, l'ONG accuse de nombreux leaders de participer la stigmatisation de certains groupes de population, dont les réfugiés.

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Donald Trump aux Etats-Unis, Viktor Orban en Hongrie, Geert Wilders aux Pays-Bas ou Marine Le Pen en France : pour Amnesty international ces leaders participent à la propagation d’un discours de haine dans leur pays.

Mais pour l’ONG, qui a présenté mercredi son rapport annuel, de nombreux partis de gouvernement plus “centristes” contribueraient également à la stigmatisation des plus faibles.

Rapport d'Amnesty: Trump & co propagent la haine https://t.co/K9qSsDQMoK

— 20 minutes (@20minutesOnline) 22 février 2017

La déclaration de Salil Shetty, le secrétaire général d’Amnesty International : “Cela fait un an qu’une réthorique politique toxique du genre “nous contre eux” a émergé dans le monde. On l’a vu avec la réthorique sexiste et xénophobe durant la campagne électorale de Donald Trump, on l’a vu avec l’assault des leaders européens contre les droits des réfugiés, on l’a vu avec Erdogan en Turquie avec la répression massive qui a suivi la tentative de coup d’Etat, et on le voit aux Philippines dans la soit-disant guerre contre la drogue.”

Dans son réquisitoire, Amnesty International estime que l’an dernier 36 pays ont violé le droit international en renvoyant illégalement des réfugiés dans des pays où leurs droits sont clairement menacés.

Si le décret anti-migrant de Donald Trump est étrillé par Amnesty international, l’ONG y dénonce aussi l’Etat d’urgence mis en place par la France après les attentats jihadistes. Un Etat d’urgence qui aurait surtout conduit à des abus.

Pour Amnesty, l’année 2017 donc sera une année de résistance, en Europe notamment, alors que plusieurs élections sont attendues sur le Vieux Continent (Pays-Bas, France, Allemagne…).

Avec Agences

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