Berlin craint que l'Europe ne souhaite pas une armée allemande trop puissante

Berlin craint que l'Europe ne souhaite pas une armée allemande trop puissante
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

L’Allemagne n’est pas convaincue par la nécessité de relever son budget militaire à 2% du PIB comme le prévoit l’OTAN et le souhaite la nouvelle administration…

PUBLICITÉ

L’Allemagne n’est pas convaincue par la nécessité de relever son budget militaire à 2% du PIB comme le prévoit l’OTAN et le souhaite la nouvelle administration américaine.

L’Allemagne dépense actuellement 1,2 % de son PIB pour sa défense, mais le chef de la diplomatie allemande, Sigmar Gabriel, estime qu’il convient de réfléchir sur l’opportunité d’une hausse.

Sigmar Gabriel, ministre allemand des Affaires étrangères : “Il me semble qu’il faut pondérer un ou deux aspects de la question. D’abord, je ne pense pas que la sécurité du monde d’aujourd’hui puisse être garantie uniquement par les dépenses pour la défense. La plupart des guerres et les développements de la crise migratoire actuelle ne sauraient être résolus avec davantage de matériel, mais en protégeant les gens contre la famine, la pauvreté et des guerres issues par exemple, de manque d’eau potable.”

Sigmar Gabriel a fait cette déclaration à Tallinn, lors d’une conférence de presse avec son homologue estonien.

Le diplomate a ajouté que si l’Allemagne dépensait 2 % de son PIB pour sa défense, cela signifierait une suprématie militaire sur Vieux continent que certains pays européens ne souhaitent sans doute pas.

“Ce serait le résultat si nous dépensions 2% (du PIB, niveau suggéré par l’Otan). Ce serait notre suprématie militaire en Europe et je pense que nos voisins n’aimeraient pas cela” a-t-il dit.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Estonie : plus de permis de séjour pour le chef de l'Église pro-russe

Zelensky exclut toute "pause" dans la guerre

L'Estonie prête à accueillir les migrants après la fermeture de la frontière finlandaise