Premières accusations d’attaques à l’arme chimique dans la bataille de Mossoul en Irak.
Premières accusations d’attaques à l’arme chimique dans la bataille de Mossoul en Irak. Au moins sept personnes, cinq enfants et deux femmes, ont été hospitalisées pour des blessures caractéristiques ces deux derniers jours, indique le Comité international de la Croix-Rouge.
L’armée irakienne a intensifié son offensive dans l’ouest de la ville, fief du groupe Etat Islamique, ces derniers jours. Depuis 2014, le groupe djihadiste a déjà eu recours à l’utilisation d’armes chimiques contre les soldats de Bagdad.
L’exode de la population de Mossoul ne tarit pas : plus de 28.000 personnes ont réussi à quitter la partie occidentale de la ville depuis le 19 février. Cette vieille femme est éplorée :
“De toute ma vie je n’ai pas connu une guerre comme celle-là, même à l‘époque des guerres sous Saddam Hussein, raconte t-elle doucement. Nous n’avions pas peur comme aujourd’hui. Il y a eu des guerres et beaucoup de nos fils ont été tués, c’est vrai, mais cette guerre est différente”.