Londres : premiers témoignages à chaud

Londres : premiers témoignages à chaud
Tous droits réservés 
Par Philippe Mathieu
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Premiers témoignages recueillis juste après l’attaque de Westminster.

PUBLICITÉ

Premiers témoignages recueillis juste après l’attaque de Westminster. On commence avec un automobiliste qui était arrêté au feu rouge quand une voiture l’a dépassé.

Ismail Hassan : “Dès que le feu est passé à l’orange, la voiture a commencé à accélérer jusqu‘à 50km/h. Entre ici et le feu, vous ne pouvez pas rouler à 50. Et elle a foncé tout droit sur le kiosque et il y avait des gens sur son chemin, au début du pont, puis au milieu du pont, puis près de la barrière jaune, il y a un homme qui est étendu là bas.”

Question journaliste : Combien de personnes a-t-il touchées ?

I.H. : D’après ce que j’ai vu de mes yeux, entre six et sept personnes étaient au sol. Elles marchaient normalement et au premier même au deuxième et au troisième choc, personne n’a réalisé ce qu’il faisait, ça a été très rapide, moins de 10 secondes. Tels que nous sommes là maintenant c’est comme si une voiture nous fonçait dessus.”

Deux femmes ont dû ramper le long du pont de Westminster : “Nous on était sur le pont. On a entendu des coups de feu, ce que l’on pense être des coups de feu et on a vu la voiture plonger sur une dame, je pense que c’est une femme, mais je n’en suis pas sûre à 100%, elle était sous les roues, elle criait et puis il y a eu encore des coups de feu et quand on a regardé sur le pont parce qu’en fait on rampait, on a vu des corps, 10, 12 corps dans différents endroits sur le pont.”

Tawhid Tanim a vu lui la fin de la course de la voiture de l’agresseur : “On a commencé à courir, je ne savais pas ce qui se passait, je suis donc allé un peu plus loin et j’ai vu une voiture entrer dans le mur et les gens ont commencé à courir partout. Et juste quelques secondes plus tard les policiers ont crié “partez, partez, il faut partir”.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Attaque terroriste au cœur de Londres, des morts et des blessés

La fausse annonce de la mort de Charles III

Tribune : "Ce projet de loi sur le Rwanda est cruel et inhumain"