Décret migratoire : le juge d'Hawaï ne lâche pas

Décret migratoire : le juge d'Hawaï ne lâche pas
Par Philippe Mathieu
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Le bras de fer se poursuit entre la Maison blanche et un juge fédéral d’Hawaï.

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Le bras de fer se poursuit entre la Maison blanche et un juge fédéral d’Hawaï. Le juge Watson a reconduit la suspension de la nouvelle mouture du décret migratoire de Donald Trump sur l’ensemble du territoire américain, qu’il avait ordonnée deux semaines auparavant. Et de citer la Clause d‘établissement du premier amendement de la constitution. Explications par le procureur général Doug Chin : “Il n’est pas inhabituel du tout dans un dossier portant sur la clause d‘établissement de n’avoir qu’un nombre réduit de personnes qui sont touchées. Mais puisque c’est leur liberté de culte qui est menacée alors c’est suffisant pour soulever un argument de violation constitutionnelle.”

Les deux versions de ce décret migratoire voulu par M. Trump ont été sévèrement critiquées car elles ont été interprétées comme un acte dirigé envers les musulmans désireux de se rendre aux Etats-Unis.

Dans sa première contestation, le juge Watson avait considéré plausible “de conclure que cibler l’Iran, la Libye, la Syrie, la Somalie, le Soudan et le Yémen revenait à cibler l’islam”, la population des pays concernés étant de 90,7 à 99,8% de confession musulmane.

Donald Trump justifie son décret par la nécessité de garantir la sécurité des Etats-Unis en empêchant l’entrée d’extrémistes sur le sol américain.

Le premier décret avait brusquement semé le chaos dans les aéroports et suscité des réactions outrées à l‘étranger ainsi que de nombreuses manifestations aux Etats-Unis. Le second décret ne concernait plus l’Irak et exemptait les détenteurs de visas et les résidents permanents.

(avec AFP)

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