Grèce : Alexis Tsipras met la pression

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Par Euronews avec AGENCES
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Le Premier ministre grec Alexis Tsipras se dit prêt à demander un sommet de la zone euro faute d'accord avec les créanciers de la Grèce vendredi.

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Le Premier ministre grec profite de la visite à Athènes du président du Conseil européen Donald Tusk pour mettre la pression. Si aucun accord n’est trouvé vendredi avec les créanciers de la Grèce sur le déblocage de nouveaux prêts, alors il convoquera un sommet de la zone euro, a-t-il prévenu.

Συνάντηση με τον Πρόεδρο του Ευρωπαϊκού Συμβουλίου, κ. Ντόναλντ Τούσκ στο Μέγαρο Μαξίμου. pic.twitter.com/KNGs34ATZd

— Prime Minister GR (@PrimeministerGR) 5 avril 2017

*Rencontre avec le Président du Conseil européen, M. Donald Tusk à la villa Máximos.*Donald Tusk s’est voulu plutôt positif quant à la perspective d’un accord. “Personne n’a envie de punir la Grèce, a-t-il souligné. Notre seul objectif hier, aujourd’hui comme demain, est d’aider la Grèce. La crise elle-même est suffisament pénalisante.”

My press statement after good meeting with tsipras_eu</a> on review talks and migration crisis: <a href="https://t.co/tfxP40TxfM">https://t.co/tfxP40TxfM</a> <a href="https://t.co/s0JniQkUEQ">pic.twitter.com/s0JniQkUEQ</a></p>— Donald Tusk (eucopresident) 5 avril 2017

prêt contre coupes budgétaires

Athènes s’oppose à certaines conditions demandées par ses créanciers – FMI en tête – notamment des coupes budgétaires supplémentaires sur les retraites en 2019.

Les négociations étaient censées aboutir en décembre dernier. Ce retard risque de finir par coûter encore plus cher, comme l’explique ce professeur d‘économie : “le retard, peu importe qui en est responsable, crée davantage de problèmes parce qu’il fait davantage plonger l‘économie grecque dans la récession, dit-il. Et d’un autre côté le risque que les créanciers demandent plus d’austérité grandit si la situation macro-économique se déteriore.”

Giannisis Stamatis, euronews :
“Le gouvernement grec accuse les créanciers du pays de faire excessivement pression afin d’imposer plus de mesures d’austérité. En parallèle, tout retard supplémentaire sur la conclusion d’un accord rapproche dangereusement la Grèce de la nécessité d’obtenir un nouveau renflouement.”

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