Frappes américaines en Syrie : les investisseurs européens aux abris

Frappes américaines en Syrie : les investisseurs européens aux abris
Par Anne Glémarec
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Les tensions géopolitiques profitaient au pétrole, à l'or, à l'obligataire et au yen ce vendredi. Les marchés d'actions européens évoluaient dans le rouge.

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Les frappes américaines en Syrie ont propulsé les cours du pétrole à leurs plus hauts niveaux en un mois ce vendredi alors que les opérateurs anticipent des problèmes d’approvisionnement depuis le Proche-Orient. Le Brent cotait au-dessus de 55 dollars le baril, le brut américain au-dessus de 52 dollars.

Repli également sur les métaux précieux, l’or en tête, avec l’once en hausse de plus d’1% au-dessus de 1260 dollars.

L’analyste Oliver Roth y voit une réponse à l’incohérence de la politique étrangère américaine, qui génère de l’incertitude : “pour ce qui est des frappes américaines en Syrie, les opérateurs s’interrogent surtout sur la crédibilité du Président américain. Hier, les Etats-Unis disaient qu’Assad était un mal nécessaire, aujourd’hui il est le diable parce qu’il est soupçonné d’avoir lancé une attaque au gaz contre son peuple. Le temps est venu de faire preuve de constance politique et de stabilité, ce que les investisseurs ne retrouvent pas chez Donald Trump à l’heure actuelle. Cela a un impact sur les marchés.

Les places européennes étaient toutes mal orientées à la mi-séance, la baisse restant toutefois modérée.

Les tensions géopolitiques profitaient au yen, monnaie refuge face au dollar et les opérateurs se tournaient vers l’obligataire, faisant reculer notamment le rendement du Bund allemand à 10 ans.

A noter que la bourse de Moscou plongeait de près de 3% vers 13h00 CET. La Russie est, comme l’Iran, un allié proche du régime Assad.

Avec Reuters

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