Vers une relance de la coopération militaire américano-égyptienne?

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Par Euronews
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Le secrétaire américain à la Défense Jim Mattis a loué au Caire “la force de la coopération militaire” entre son pays et l’Egypte, dans le cadre de sa première tournée auprès des alliés de Washington

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Le secrétaire américain à la Défense Jim Mattis a loué au Caire “la force de la coopération militaire” entre son pays et l’Egypte, dans le cadre de sa première tournée auprès des alliés de Washington au Moyen-Orient.

M. Mattis a été reçu par le président Abdel Fattah al-Sissi, deux semaines après la visite de ce dernier à Washington, où Donald Trump avait salué son “travail fantastique”. M. Sissi a souligné jeudi la nature “stratégique” des relations égypto-américaine, réitérant une nouvelle fois la volonté de son pays de voir “les relations bilatérales connaître un souffle nouveau” sous l’administration Trump, selon un communiqué de la présidence égyptienne.

De son côté, M. Matis a loué “la force de la coopération militaire et les relations spéciales qui unissent les ministères de la Défense égyptien et américain”, selon le communiqué. Ancien commandant des forces américaines au Moyen-Orient, M. Mattis connaît bien l’Egypte et ses responsables militaires.

L’administration Obama avait gelé son aide militaire à l’Egypte en 2013 après la destitution du président islamiste Mohamed Morsi et la répression sanglante de ses partisans. Mais le rôle incontournable de l’Egypte, le plus peuplé des pays arabes, avait poussé la Maison Blanche à infléchir sa position en 2015 même si les relations restaient difficiles.
Washington alloue chaque année environ 1,5 milliard de dollars d’aide à l’Egypte, dont 1,3 milliard dans le domaine militaire.

La Maison Blanche, qui vient de lancer un débat budgétaire s’annonçant houleux sur fond de réduction drastique de l’aide internationale, a promis de maintenir un niveau d’aide “fort” à l’Egypte. Mais elle ne s’est engagée sur aucun chiffre. Les responsables du Pentagone suivent de près la situation au Sinaï, où l’Egypte est confrontée à une insurrection menée par la branche locale du groupe jihadiste Etat islamique (EI). Les responsables du Pentagone se préoccupent aussi de la sécurisation de la frontière libyenne, soucieux d‘éviter que l’EI ne s’infiltre depuis la Libye. Tout comme ils s’inquiètent de la présence de soldats russes dans l’ouest de l’Egypte, même si Le Caire l’a officiellement démenti.

M. Mattis, qui arrive de Ryad, repartira jeudi après-midi vers Israël, dans le cadre de sa tournée cette semaine au Moyen-Orient et à Djibouti. Aucune annonce spécifique n’est attendue lors de ces rendez-vous, que M. Mattis présente avant tout comme des moments “d‘écoute” alors que la nouvelle administration américaine prend ses marques diplomatiques et militaires au Moyen-Orient.

A Ryad, le secrétaire américain à la Défense a salué le rôle joué au Moyen-Orient par l’Arabie saoudite, tout en marquant la volonté américaine de contrer les efforts de l’Iran pour “déstabiliser” la région. (AFP)

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