Duke + Dexter, le duo de choc de la chaussure à Londres

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Par Euronews
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Archie Hewlett a commencé à travailler à 19 ans.

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Archie Hewlett a commencé à travailler à 19 ans. Il en a aujourd’hui 22 et un chiffres d’affaires de 2,7 millions de livres. Daniel Cordas est un artiste qui s’inspire de la culture hip-hop. Il a fait le buzz sur Instagram. Ensemble, ils ont mis en commun leur énergie créative pour faire la collaboration mode la plus passionnante de 2017. Ils discutent tous les deux de leur parcours sous la forme d’une interview.

Archie Hewlett :
Qu’est ce qui définit le luxe suprême pour toi ?

Daniel Cordas :
Ce qui me vient tout de suite à l’esprit, ce sont les éditions limitées, la qualité et le sur-mesure. Le genre de choses que l’on fait tous les deux. Tes chaussures faites à la main et mon travail de peinture à la main aussi. Quelque chose de différent pour chaque personne et qui correspond exactement à ce qu’elle veut. C’est ça le luxe pour moi.

Archie Hawlett :
Et en combien de temps une chaussure est-elle créée ?

Daniel Cordas :
La plupart des chaussures sont créées en à peu près 10 heures… Mais ça peut varier : entre 5 et 50 heures parfois. Je crée mes modèles en m’inspirant du hip-hop, de portraits et du style des graffitis, mais pas tant que ça des graffitis. Et ensuite quand je les ai associés aux baskets, j’ai commencé à peindre la chaussure sur une toile et ensuite, j’ai peint la toile sur la chaussure. Je voulais une paire de chaussures qui n’existait pas. Alors je me suis dit que j’allais les peindre. C’est ce que tu as fais toi aussi, non ? Tu ne trouvais pas exactement ce que tu voulais, donc tu l’as créé.

Archie Hawlett :
Oui. La plupart des gens portaient des chaussures en cuir et il y avait plus à faire avec les slippers en velours et je ne les aimais pas à ce moment-là. Je ne pensais pas que le prix était juste, mais je pensais qu’il y avait quelque chose à faire avec ça, je pensais qu’une certaine cible de personnes les porterait et que les gens de mon âge seraient intéressés. L’idée était de travailler avec les slippers en velours et ensuite, évidemment, d‘évoluer vers un mocassin plus moderne.

Daniel Cordas :
As-tu arrêté la fac pour faire ça ?

Archie Hawlett :
Je n’y suis jamais allé. J’ai lancé mon affaire avant de devoir y aller.

Daniel Cordas :
Il y a sûrement plein de gens à qui leurs parents auraient dit non s’ils leur avaient dit qu’ils souhaitaient peindre sur des chaussures. Tu vois ce que je veux dire.

Archie Hawlett :
Je sais qu’il y a eu un nombre incalculable de nuits de travail et des réveils aux aurores. J’ai raté plein de fêtes, comme dans les clichés, mais ça valait vraiment le coup parce qu’aujourd’hui, je fais exactement ce que je veux, comme toi.

Restez avec nous sur les réseaux sociaux avec le hashtag #livingitluxe. Images : Albion prod/euronews

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