Trump / Erdogan : amis malgré les maux

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Par Euronews avec AFP
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"Nous soutenons la Turquie dans son combat contre la terreur", a assuré Donald Trump

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On prédisait une rencontre glaciale, elle ne l’a pas été… En apparence. Le président turc Recep Tayyip Erdogan était reçu à la Maison Blanche par son homologue américain Donald Trump ce mardi.

Le président républicain, qui a rappelé l’alliance entre les deux pays pendant la guerre froide, a plaidé pour plus de coopération entre la Turquie et les Etats-Unis pour mettre fin aux violences au Moyen-Orient :

Nous avons aujourd’hui un nouvel ennemi dans la lutte contre le terrorisme. Nous voulons faire face à cette menace ensemble. Nous offrons notre soutien à la nation turque. Nous soutenons la Turquie dans son combat contre la terreur et les groupes terroristes tels que l’Etat islamique et le PKK, pour nous assurer qu’il n’y aura pas de quartier pour les groupes terroristes“ a affirmé le locataire de la Maison Blanche.

La coopération étroite entre les deux pays sera très importante pour le reste du monde, surtout dans une région qui est en pleine tourmente. Il sera très important pour nous de forger une solidarité et une coopération étroite sur le terrain, contre le terrorisme : contre Daesh en priorité et contre les autres organisations terroristes dans la région. Nous avons conscience des avancées communes que nous pouvons réaliser en Syrie et en Irak“, a pour sa part déclaré Recep Tayyip Erdogan, qui a remporté un référendum crucial le mois dernier.

Donald Trump avait été l’un des premiers à féliciter son homologue turc pour sa courte victoire. Son homologue a tenu à saluer la “victoire légendaire“ du milliardaire en novembre.

Les sujets qui fâchent tels que le soutien américain aux milices kurdes et l’extradition de Fethullah Gullen, n’ont pas été débattus publiquement.

Le président turc a simplement averti que “prendre en considération les YPG-PYD dans la région ne sera jamais accepté et violerait l’accord global conclu“. Il y a une semaine, Washington a annoncé la livraison d’armes aux milices kurdes syriennes YPG, une organisation qualifiée de terroriste par Ankara.

R. T. Erdogan réclame toujours l’extradition du prédicateur turc Fethullah Gulen exilé en Pennsylvanie, qu’il accuse d’avoir organisé le coup d’Etat manqué de juillet dernier. Une extradition refusée par Washington.

It was a great honor to welcome the President of Turkey, Recep Tayyip Erdoğan, to the WhiteHouse</a> today! <a href="https://t.co/4BWjOCgnNv">pic.twitter.com/4BWjOCgnNv</a></p>— Donald J. Trump (realDonaldTrump) 16 mai 2017

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